Fünf Fragen an …

In den letzten zwei Jahren sind an verschiedenen Schweizer Universitäten fünf Professuren für Musikwissenschaft neu besetzt worden. Aus diesem Anlass hat die SMG eine kleine Befragung durchgeführt und fünf Fragen an die neuen Professor:innen Lena van der Hoven, Hanna Walsdorf, Nicolas Donin, Federico Lazzaro und Christoph Riedo geschickt.

Helen Gebhart — Im Interview geben sie Einblick in ihre Forschung, empfehlen Musik und diskutieren über die Musikwissenschaft in der Schweiz.

Zu welchen Themen forschen Sie aktuell?

Hanna Walsdorf, Universität Basel: In der Basler Musikwissenschaft gibt es im kommenden Jahr Grund zu feiern: Die Ernennung von Karl Nef zum ersten Ordinarius jährt sich zum 100. Mal – und ich habe mich sehr gefreut zu sehen, dass er sich besonders für Themen der sogenannten «Alten Musik» interessiert hat. Die Forschungsfrage, die sich für mich als Assistenzprofessorin für Ältere Musikgeschichte also quasi von selbst ergibt, ist diejenige nach der Basler Forschungsgeschichte: Welche Repertoires und Praktiken frühneuzeitlicher Musik waren vor 100 Jahren im Fokus des Interesses, unter welchen Gesichtspunkten und Bedingungen wurden sie untersucht, und wie haben sich die musikwissenschaftlichen Diskurse über historische Musizierpraktiken seit 1923 verändert? In Kooperation mit der Schola Cantorum Basiliensis und der UB Basel werde ich dazu im FS 2023 ein Seminar anbieten und plane für den Herbst 2023 eine kleine Tagung.

Ausserdem habe ich gerade ein SNF-Gesuch für ein grösseres Forschungsprojekt eingereicht, dass sich der «Nachtseite der Musik» zwischen 1500 und 1800 widmen soll. Über die genauere inhaltliche Ausrichtung möchte ich aber noch nicht zu viel verraten…

Y a-t-il un morceau de musique que vous aimeriez recommander à tous les lecteurs ?

Federico Lazzaro, Université de Fribourg : Je propose Pacific 231 (1923) d’Arthur Honegger, un morceau clé dans mes recherches sur musique et machinisme au début du 20e siècle.Mais pour ceux et celles qui voudraient découvrir un petit morceau moins connu – le choix est immense ! –, pourquoi pas la Sonatine pour violon et piano (1918) du compositeur hongrois Tibor Harsányi. Un critique parisien l’a décrite comme étant « en général d’un caractère très national : tout à fait ‹viennois› » (voilà un beau sujet de débat !).

Musikwissenschaft in der Schweiz: Wo liegen die Chancen und Herausforderungen?

Lena van der Hoven, Universität Bern: Die Chancen in der Musikwissenschaft in der Schweiz liegen für mich insbesondere in den spannenden personellen Aufstellungen und Ausrichtungen der Institute. Während auf der einen Seite eine große Bandbreite an Themenfeldern abgedeckt wird, existieren auf der anderen Seite interessante Schnittmengen, die gemeinsame Veranstaltungen und Projekte ermöglichen können.

Zu den Herausforderungen der Forschung in der Schweiz gehört sicherlich, dass sich durch die fehlende Vollassoziierung der Schweiz Forschende nicht um Ausschreibungen der EU-Rahmenprogramme für Forschung und Innovation «Horizon Europe» bewerben können. In der Schweiz geleitete internationale Forschungsprojekte können damit nicht mehr durch das weltweit grösste Forschungsprogramm gefördert werden. Dies kann leider längerfristig zu negativen Auswirkungen auf internationale Kooperationen führen.

Nicolas Donin, Université de Genève : Je n’ai pas encore une parfaite vision d’ensemble de la musicologie en Suisse mais ses atouts sont évidents : la recherche et l’enseignement sont de très haut niveau et soutenus par une infrastructure administrative et financière plus performante qu’ailleurs ; les fonds d’archive sont nombreux et généralement bien accessibles à la recherche ; la vie musicale est riche d’une multiplicité de traditions, du local à l’international, qui offrent aux musicologues comme au public un fantastique terrain d’exploration. Le défi me semble être la fragmentation, non seulement linguistique mais culturelle et administrative, des différents centres d’activité : comment identifier des enjeux communs à travers les différentes chaires universitaires, hautes écoles, associations professionnelles, de Lausanne à Lugano en passant par Berne ou Zurich ? Comment trouver une masse critique de participant·es pour investiguer de façon collaborative une thématique émergente ? Lorsque plusieurs institutions joignent leurs forces et domptent la complexité organisationnelle d’un regroupement, cela produit des résultats remarquables, parfois même uniques en leur genre, comme je le constate avec le programme de MA en ethnomusicologie associant l’Unige, l’Unine et la HEM Genève-Neuchâtel depuis 2016.

Quelle est, selon vous, la fonction des sociétés de recherche comme la SSM ?

Christoph Riedo, Université de Genève : Je considère que la fonction de sociétés comme la SSM est avant tout d’offrir un espace et une plateforme à tou-te-s celles et ceux qui s’intéressent aux questions musicologiques dans les domaines les plus divers (histoire de la musique, ethnomusicologie, musicologie systématique, etc.). Je pense que la SSM devrait permettre des échanges et des rencontres, par exemple sous la forme de publications, de conférences ou de réunions. Il s’agit là d’activités plutôt traditionnelles pour une société scientifique. En même temps, je plaide pour que notre communauté essaie davantage de communiquer la musique à un public élargi. Bien que, par communauté, j’entende l’ensemble de la communauté et ne me réfère pas exclusivement à la SSM, la médiation musicale pourrait à l’avenir prendre une plus grande importance parmi les activités proposées par cette dernière. Par exemple, il serait possible d’expérimenter au moyen de formes de communication modernes, telles que les réseaux sociaux.

www.smg-ssm.ch

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