Die «romantische» Schweiz

Kammermusikalische Stücke rund um die Klarinette von Johann Carl Eschmann, Paul Juon, Richard Flury und Paul Müller Zürich.

Im Aufnahmestudio v. li.: Kraege, Röthlisberger, Engeli und Umiglia. Foto: zVg

Wenn man von der musikalischen Romantik spricht, dann ist die Klarinette nicht weit. Ihr weicher, vollmundiger Ton hat etwas Überschwängliches, etwas üppig Romantisches eben. Dies offenbart auch die neue CD des vielseitig engagierten Klarinettisten Bernhard Röthlisberger, mit welcher er beim Label Naxos Musiques Suisses Schweizer Kammermusik – Romantiker aus zwei Jahrhunderten präsentiert.

Es ist dies die zweite Einspielung, die Röthlisberger während des zermürbenden Lockdowns 2020 in Angriff genommen hat. Seine Recherchen für das Projekt Swiss Clarinet Music (Naxos Musiques Suisses NXMS 7002, SMZ 4/2021, S. 16) brachten auch weitere Partituren zum Vorschein, die kaum jemand kennt. Fünf dieser Werke, komponiert von Johann Carl Eschmann (1826–1882), Paul Juon (1872–1940), Richard Flury (1896–1967) und Paul Müller Zürich (1898–1993), sind nun hier zu hören.

Nicht nur die Auswahl überrascht in ihrer musikalischen Substanz, die vier Interpretinnen und Interpreten finden auch zu einer engagierten und profilierten Deutung dieser kammermusikalischen Trouvaillen. Die Geigerin Fióna Kraege ist Zweite Konzertmeisterin beim Luzerner Sinfonieorchester, die Cellistin Milena Umiglia war 2017 die einzige Schweizer Vertreterin im Gustav-Mahler-Jugendorchester und der Pianist Benjamin Engeli hat einst als Mitglied des Tecchler-Trios den ARD-Musikwettbewerb in München gewonnen.

Das älteste Stück dieser Aufnahme entstand 1850–51, komponiert hat die Zwei Fantasiestücke op. 9 für Klarinette und Klavier der gebürtige Winterthurer Johann Carl Eschmann. Er hatte bei Mendelssohn in Leipzig studiert und war mit Wagner und Brahms befreundet. Auch zählte er zu den bekannten Persönlichkeiten des Zürcher Musiklebens, geriet nach seinem Tod aber schnell in Vergessenheit. Heutzutage hört man ab und zu wieder etwas von Eschmann, der Amadeus-Verlag hat ihn in seinem Programm. Und jedes Mal überrascht er mit satztechnischer Raffinesse und zupackendem Gestus. Man spürt die musikantische Freude, wenn Röthlisberger und Engeli seine originellen Stücke spielen.

Das Trio in a-Moll op. 17 des in Moskau geborenen Bündners Paul Juon ist das gewichtigste Stück dieser CD, auch dauert es fast 24 Minuten. Juon weiss die Klangfarben von Klarinette und Violoncello reizvoll zu verflechten, die drei Interpreten gestalten die ausladend weitatmige Phrasierung dramaturgisch meisterhaft. Das 50 Jahre später entstandene Trio von Richard Flury kehrt dagegen eher die volkstümlich-heitere Seite der Klarinette hervor, das hat tänzerischen Schwung. Mit gutem Spürsinn hat Röthlisberger einmal mehr interessante Stücke geborgen.      

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Swiss chamber music – romantics from two centuries. Bernhard Röthlisberger, Klarinette; Fióna Kraege, Violine; Milena Umiglia, Violoncello; Benjamin Engeli, Klavier. Naxos Musiques Suisses NXMS 7005

 

The new faces and horizons of CHEMS

This beginning of the year sees the arrival of two new members to the Conference of Swiss High Schools of Music – cross portraits in the light of the association’s development strategy.

Antoine Gilliéron — A major renewal within the association marks the transition to 2022. These appointments at the head of several institutions of higher education in music in Switzerland bring vital forces to CHEMS, which finds itself in the yardstick of a phase of implementation of a strategy aimed at opening up new horizons to the Swiss tertiary space for teaching music.

Common perspectives

The vision of CHEMS constitutes a contribution to building our society in constant evolution, socially, culturally and intellectually through the dissemination of knowledge, research and productions of higher music education.

As defined in its statutes, the missions of CHEMS are:

– The coordination of tasks and problems specific to universities of music;

– Le développement de la qualité de l’enseignement musical et de la recherche ;

– La défense des intérêts des hautes écoles de musique vis-à-vis de Swissuniversities et de la Chambre des hautes écoles spécialisées, du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et à la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), ainsi que dans l’enseignement supérieur et universitaire au niveau national et international ;

– L’échange d’expériences entre les hautes écoles nationales et internationales ainsi que la coopération avec les conférences des recteurs·trices des académies de musique et des hautes écoles de musique allemandes, françaises, italiennes et autrichiennes, l’Association Européenne des Conservatoires, les Académies de Musique et Musikhochschulen et la European League of Institutes of the Arts ;

– L’élaboration de déclarations et recommandations de politique professionnelle et éducative, tout en les diffusant à des niveaux de communication spécifiques ou en les rendant publics par les médias ;

– L’entretien d’un lien fort avec les organisations musicales professionnelles et les associations de la vie musicale suisse, comme l’Association Suisse des Ecoles de Musique (ASEM) et SONART ;

– L’engagement dans la politique culturelle et éducative pour les intérêts et la promotion de la musique, de la création musicale, de l’éducation/formation musicale et de la recherche, ainsi que pour des conditions-cadres appropriées en matière de promotion des jeunes musicien·ne·s et de leur formation musicale initiale et préprofessionnelle.

Une stratégie à mettre en œuvre

La Conférence des Hautes Écoles de Musique Suisses s’est dotée récemment d’un outil de pilotage lui permettant d’entrevoir son développement futur dans une veine aussi harmonieuse qu’ambitieuse. Il en découle une articulation de sa vision et de ses missions autour d’un credo à même de renforcer son impact : coordination / prévision / fédération.

La CHEMS, par son rôle de faîtière nationale et consciente des importants défis à relever, pourra ainsi avancer dans la réalisation de ses objectifs au service de l’art et de l’amélioration constante de la société. Ainsi, les hautes écoles de musique suisses contribuent à bâtir une société de la connaissance qui puisse faire rayonner la créativité comme valeur cardinale de la Suisse.

C’est la raison pour laquelle l’excellente qualité des formations proposées dans le domaine de la musique ainsi que leur articulation avec la production, la recherche et l’innovation, constituent des axes majeurs de la nouvelle stratégie. Celle-ci consiste à donner des mesures d’action claires à dessein d’accroître la légitimité et la visibilité de l’enseignement supérieur de la musique en Suisse avec pour ardent espoir que les nouvelles personnes aux responsabilités en son sein puissent y contribuer à proportion de leurs talents.

Michael Bühler, Kalaidos Musikhochschule

Gemäss einer Mitteilung der Kalaidos Fachhochschule Schweiz verfügt Michael Bühler über eine breite professionelle musikalische Ausbildung, die er mit einem Executive MBA der Universitäten Zürich und Stanford (U.S.) sowie einem Doktorat an der University Gloucestershire (UK) erweitert hat. Während mehr als zehn Jahren hat er als Intendant und Managing Director das Zürcher Kammerorchester geleitet, davor war er u.a. Executive Director der Stiftung Schweizerischer Jugendmusikwettbewerb und Orchesterdirektor im Opernhaus Zürich. Neben der Vermittlung einer professionellen musikalischen Ausbildung will der neue Rektor die Studierenden der Kalaidos Musikhochschule auch gezielt auf die «unternehmerischen Herausforderungen des modernen Musikmarktes» vorbereiten.

Béatrice Zawodnik, HEM Genève – Neuchâtel

Née à Lausanne en 1974, Béatrice Zawodnik est une musicienne interprète, pédagogue, curatrice artistique et manager menant une carrière multifacette engagée au service de la culture, de la création et de la formation. Triplement diplômée du Conservatoire supérieur de musique de Genève en pédagogie musicale, piano et hautbois, Béatrice Zawodnik a complété son parcours par différentes formations post-grades en Suisse (hautbois baroque) et en Allemagne auprès de professeurs réputés (hautbois), dont Heinz Holliger.

Par ailleurs, en 2020, elle obtient le prix du meilleur Master en administration publique de I’Institut de hautes études en administration publique de l’Université de Lausanne (IDHEAP). Son parcours professionnel est jalonné d’une expérience de terrain solide et plurielle, qui reflète la richesse de son parcours, du point de vue artistique, pédagogique et managérial. Au niveau musical, Béatrice Zawodnik est au bénéfice d’une large activité depuis plus de vingt ans dans de nombreux orchestres et ensembles baroques et contemporains, en Suisse et à l’étranger, et collabore régulièrement avec des compositeurs pour lesquels elle a créé et enregistré plusieurs œuvres. Son activité de pédagogue durant plus de dix ans, en particulier comme professeure de hautbois et de didactique dans les écoles de musique genevoises, à la Haute école de musique de Genève et à celle de Lausanne, lui garantit une solide connaissance du domaine de l’enseignement supérieur.

Enfin, en termes de management, Béatrice Zawodnik a notamment démontré ses compétences de direction d’établissement durant cinq années à la tête du site lausannois de la Haute école de musique de Lausanne (HEMU). Depuis 2018, elle travaille comme responsable de la coordination de l’enseignement à la HEM Genève – Neuchâtel dont elle a repris la direction en janvier 2022.

While the next direction of the music department of the Hochschule der Künste Bern is not yet known, CHEMS warmly wishes the best for the rest of her career to Graziella Contratto who was the first woman to sit in the association as well as for their well-deserved retirements to Frank-Thomas Mitschke and Philippe Dinkel while warmly thanking all three of them for their great commitment, as positive as it is eminently effective and sustainable, with CHEMS.

Aufmüpfige Neuinterpretation

Das Ensemble Thélème hat Instrumente wie das Fender Rhodes oder Ondes Martenot in seine Josquin-Interpretationen eingebaut.

Ensemble Thélème. Foto: Susanna Drescher

Josquin Desprez, «der Noten Meister», wie Luther ihn nannte, war einer der ersten Komponisten, die es sich ausdrücklich verbaten, dass die Sänger ihre Stücke durch Verzierungen und Improvisationen anreicherten. Ist solche übergrosse Autorität der Grund, dass sich ihm nun gleich zwei Ensembles auf respektlose Weise zu widersetzen scheinen? Die eine CD ziert das berühmte Porträt, bei dem Josquins Kopf allerdings durch einen Totenschädel ersetzt wurde. Josquin the Undead nennt das belgische Ensemble Graindelavoix seine Auswahl von Todestänzen und Lamentationen (Glossa GCDP32117). Ihre Aufführung ist klanglich dicht und leidenschaftlich träge. Wohl schwingt in all dem doch auch sehr, sehr viel Hochachtung mit, denn Josquin ist ein Wiedergänger, nicht totzukriegen.

Diese Lebendigkeit prägt auch den aufmüpfigen Umgang auf der CDdes Basler Ensembles Thélème. Den Titel Baisiez moy kann man auf recht obszöne Weise verstehen. Auffälliger noch sind allerdings die Bearbeitungen einiger Stücke. Wenn La Bernardina von zwei Lauten dargeboten wird, ist das historisch vertretbar; wenn in Qui belles amours zu den vier Vokalstimmen die Laute und das Fender Rhodes, jenes fast schon legendäre Keyboard aus den Sechzigern, hinzutreten oder in Nymphes des bois, der Déploration auf den Tod Ockeghems, sogar die Ondes Martenot, wird man von einem Sakrileg sprechen. Keine historische Informiertheit und keine Authentizität schützen ein solches Arrangement. Aber gerade das macht es auch ungemein frisch und frech. Es ist ein zeitgenössischer Ansatz, der sich in der lebhaften, zum Fragilen neigenden Vortragsweise fortsetzt. Beide Ensembles pflegen keinen geglätteten Stil. Im Übrigen könnten die Interpretationsansätze gegensätzlicher kaum sein: Während gerade das Chanson Baisiez moy bei Graindelavoix zu einem weiten, zudem ausgezierten Klangstrom wird, bleibt es beim Ensemble Thélème kurzweilig verspielt und gradlinig. C’est à vous, Maître Josquin, de choisir!

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Josquin Desprez: Baisiez moy. Thélème; Jean-Christophe Groffe. Aparté Music AP 259

Sonic Matter: Improvisieren und installieren, beschallen und bewandern

Zürich hat mit «Sonic Matter» ein internationales Festival für experimentelle Musik ins Leben gerufen. Hintergründe und Bericht über die Durchführung des ersten Wochenendes.

Ausschnitt aus einem Visual von Sonic Matter 2021. Bild: Sonic Matter

Die 1986 von den beiden Schweizer Komponisten Thomas Kessler und Gérard Zinsstag in Eigeninitiative gegründeten, von diversen Nachfolgern weitergeführte und schliesslich von der Kulturabteilung der Stadtregierung übernommenen «Tage für Neue Musik» waren ein auf die internationale zeitgenössische Avantgarde-Musik ausgerichtetes Festival. Nachdem bereits seit 2012 die lokale Beamtenschaft die Verantwortung für die Finanzierung, die Öffentlichkeitsarbeit und die Organisation des Festivals übernommen hatte, dagegen die von ihr berufenen Kuratoren jährlich wechselten, gingen dem Festival schliesslich immer mehr die Ideen aus. 2018 drohte die Stadtpräsidentin zudem, den Finanzhahn abzudrehen.

Als aber 2019 die gelernte Musikpädagogin Diana Lehnert städtische E-Musikverantwortliche wurde, fasste sie eine erneute Ausrichtung des Festivals ins Auge. Allerdings sollte dies – verständlicherweise – inhaltlich und formal eine Neupositionierung beinhalten. Für den Probebetrieb von drei Jahren stellte die Stadt einen ansehnlichen Betrag von gegen einer Million Franken in Aussicht. Ausserdem sicherte das staatlich gut alimentierte Tonhalle-Orchester Zürich seine jährliche unentgeltliche Beteiligung in Form eines eigenen Konzertes zu. Zum Paket würde auch der ansonsten für Dritte exorbitant teure Konzertsaal gehören. Ausserdem wurde beschlossen, dass die Stadt die Trägerschaft abgebe, berichtet Lehnert. Mit dem Auftrag, eine künftige Leitung zu finden, berief sie in Absprache mit der Kulturdirektion den bisherigen künstlerischen Leiter der Donaueschinger Musiktage und seit diesem Jahr Sekretär des Kuratoriums der Münchner Ernst-von-Siemens-Musikstiftung, Björn Gottstein, die Performerin und Dozentin an der Hochschule der Künste Bern, Cathy van Eck, die Oboistin und Musikvermittlerin Catherine Milliken sowie den Kontrabassisten und Leiter von «Sonic Space Basel» der dortigen Musikhochschule, Uli Fussenegger – schwergewichtige Ausübende und Fürsprecherinnen des experimentellen Schaffens.

Neue Leitung, geplante Ausrichtung

Als weltweite Blaupause und Auffangbecken aller Arten performativer Klangkunst darf mit Fug und Recht das Berliner Festival MaerzMusik bezeichnet werden. So verkündet das «Festival für Zeitfragen» mit dementsprechendem Selbstbewusstsein auf seiner Webseite burschikos, es verstehe sich als Ort für künstlerische Erfahrungen, für Begegnungen und das gemeinsame Nachdenken über unseren Umgang mit Zeit. Und weiter: Entwickelt aus der Perspektive des Hörens und getragen von der Musik der Gegenwart, öffne das Festival mit Konzerten, Performances, Installationen, Filmpräsentationen und Diskursformaten einen Raum, in dem Leben, Kunst und Theorie konvergieren könnten.

Nach einer zweistufigen Bewerbungsrunde wurde in Zürich schliesslich einem Kollektiv, bestehend aus der Zürcher Komponistin Katharina Rosenberger, der Walliser Choreografin Julie Beauvais und der Berliner Ensemblemanagerin Lisa Nolte, die Durchführung des neuen Festivals anvertraut. Unter dem Namen «Sonic Matter», auf Deutsch Schallmaterial, wurde ein Konzept honoriert, das einen ganzen Strauss an unterschiedlichsten Unternehmungen vereinen möchte. Zum einen will es eine Plattform für spartenübergreifende Experimente schaffen, zum anderen sich künstlerisch der Interdisziplinarität öffnen und sich bei der Kuratierung der Diversität in der Geschlechterausrichtung und der Nachhaltigkeit verpflichten. Auch will die neue Leitung ihre internationalen Angebote nicht nur am verlängerten Festival-Wochenende präsentieren, sondern über einen betreuten Webstream rund um das Jahr, um einerseits mit dem Publikum im Kontakt zu bleiben und andererseits Raum zu bieten für akute Fragestellungen der Gegenwart. Zudem ist geplant, jedes Jahr ein anderes Festival mit Exponenten und Beispielen einzuladen, um über die eigenen Ränder hinauszuhören. 2021 war es das «Novas Frequências» aus Rio de Janeiro.

Mit Videosequenzen und Noise-Music

In einem Potpourri an Ereignissen wurden am ersten Dezemberwochenende verschiedene instrumentelle, musiktheatralische, performative, installative, multimediale und partizipative Produktionen aufgeführt. Dabei sollten nord- und südamerikanische Produktionen einen Programmschwerpunkt bilden. So bot sich in einer stets geöffneten Audio- und Videolounge die Möglichkeit, brasilianische elektroakustische Arbeiten zu hören, die beim Gastfestival Novas Frequências aufgeführt wurden.

Die erste Festivalausgabe wurde unter das Thema «Turn» gestellt. Wie in Berlin, wo die Festivalveranstalter auf ihren Programmseiten explizit darauf hinweisen, ob es sich bei einer Aufführung um komponierte, improvisierte Musik oder sogar um etwas total anderes handle, verweisen die Sonic-Matter-Gestalterinnen auf ihrem Programmblatt bei den Konzerteinträgen darauf, für wen sich eine Aufführung eigne, wie etwa «für Menschen ab fünf Jahren, die gut zu Fuss» seien oder «Menschen mit eingeschränktem Hörvermögen». Vor dem eigentlichen Opening Concert, man liebt es Englisch, fand im Migros-Museum für Gegenwartskunst die «für Menschen ab zehn Jahren» empfohlene Konzertinstallation White Line mit dem in Zürich domizilierten E-Gitarristen Samuel Toro Pérez statt. Auf drei Leinwänden liessen sich flimmernde Videobilder der US-amerikanischen Künstlerin Marina Rosenfeld von einer Hand erkennen, die mitunter eine Zigarette einem Mund zuführte. Immer wieder erschienen darüber weisse Linien. Die Sequenzen dienten gleichzeitig als Partitur für den Gitarristen, der ein längeres Exerzitium in Sachen Noise-Music absolvierte. Danach folgte in den Lagerräumen einer Off-Galerie eine Performance mit dem improvisierenden französischen Bratschisten Franz Loriot, der «kritischen Zuhörern» nicht enden wollende Flageolettkaskaden virtuos um die Ohren schlug.

Komposition und Improvisation ohne Kluft

In der amphitheatermässig aufgebauten Schiffbau-Box des Schauspielhauses erklang unter dem Titel Connectivity für «alle, die gern 90 Minuten sitzen, schauen und lauschen» ein spannendes Eröffnungskonzert. Die Mitglieder des International Contemporary Ensemble (ICE) aus New York und Chicago bewiesen eindrücklich, dass Improvisation allerhöchsten musikalischen Ansprüchen genügen kann und es künstlerisch keine antithetischen Positionen mehr geben muss zwischen dem Komponieren und dem Improvisieren. Als John Cage und seine US-amerikanischen Mitstreiter die europäische Musik-Avantgarde vor über 70 Jahren damit konfrontierten, schien die Kluft bis vor kurzem unüberwindbar. Unversöhnlich standen sich die Ideologien gegenüber, die Zeit durch strikte Organisation bewältigen respektive sich auf die Eigenzeit der Klänge fokussieren zu wollen. Die mit allerhöchster Meisterschaft wiedergegebenen Stücke Thistledow für Klaviertrio und Schlagzeug und das situative Creative Construction SetTM für offene Form und Besetzung des legendären Improvisationsgrossmeisters George E. Lewis sowie Nicole Mitchells Cult of Electromagnetic Connectivity für Flöte, Klarinette, Schlagzeug, Violine und Cello belegten das Gegenteil. Der Graben gehört der Vergangenheit an, sofern wie hier Musiker in der Lage sind, formal und inhaltlich etwas völlig Neues zu befördern. Dazu gehörte auch die Aufführung des multimedialen und mehrteiligen I See You der 1984 geborenen spanischen Komponistin Helga Arias. Ein Streichquartett mit Videoprojektionen, ein hochmusikalisches Stück. Die Furrer-Schülerin war Composer in Residence 2021 des ICE, konnte jedoch bei der Entwicklung ihres Auftragswerkes aufgrund der Pandemie nie vor Ort sein, um mit den Musikern Details zu erarbeiten. Derzeit ist sie daran, ihre Erfahrungen mit der Kommunikation auf Distanz in einer Dissertation unter dem Titel Komposition der Politik des musikalischen Schaffens: ein Vorschlag zu alternativen Arbeitsinteraktionen für die Anton-Bruckner-Universität in Linz zu verarbeiten. Die gelernte Musikpädagogin und Komponistin lebt übrigens derzeit in Samedan, wo sie an der Academia Engiadina unterrichtet.

Im Kopfhörer und im grossen Saal

Dagegen dürfte die Performance Ear Action der Berliner Komponisten Neo Hülcker und Stellan Veloce selbst für Fünfjährige, wie empfohlen, allzu unterkomplex gewesen sein. Akteure waren die Musiker Philip Bartels, Simone Keller, Moritz Mühlenbach und Lara Stanic. Die Zuhörenden hatten in einer Reihe in einem abgedunkelten Saal einer Wand zugekehrt zu sitzen. Sobald allen ein Hörschutz angelegt war, begannen die Performer daran mit diversen Gegenständen wie etwa einem Geigenbogen zu reiben – analoge Musique concrète sozusagen mit den Mitteln der arte povera.

Anschliessend löste im grossen Saal das Tonhalle-Orchester unter der Leitung von Pierre-André Valade sein Versprechen ein. Sein Extra-Konzert begann mit dem für grosse Besetzung geschriebenen, 2010 in Luzern uraufgeführten TURN für Orchester des derzeit omnipräsenten Dieter Ammann, das der Festivalerstausgabe seinen Namen lieh. «Turn» heisst Wendepunkt und meint Gegensatz und Perspektivenwechsel wie er nach etwa zwei Dritteln des Stücks vollzogen wird. Nach vielen Arpeggien und Akkorden im Boulez-Stil und mit einem stetigen Grundimpuls kommt das Stück unerwartet fast zum Erliegen. Das Rhythmische wird plötzlich zurückgebunden, so dass TURN in disparate Teile zu zerfallen droht. Auch die 1980 in Deutschland geborene Sarah Nemtsov, Urheberin des ebenfalls gross besetzten dropped.drowned aus dem Jahre 2017, wird derzeit allerorten gespielt. Alles ist «gut gemacht»: Grossflächige Texturen entwickeln sich hier ausgehend vom nicht-solistischen, präparierten Klavier und einer ebenfalls präparierten verstärkten Harfe. Dies wird alsdann von den Streichern und dem Schlagwerk gespiegelt, worauf auch Bläser folgen. Eclair des Franzosen Eric Montalbetti wurde auf Anregung seines Landsmannes, des Dirigenten in Zürich, aufgeführt. Montalbetti war bis 2014 während 18 Jahren primär als künstlerischer Leiter des Orchestre philharmonique de Radio France tätig, bevor er sich mit seinen Kompositionen an die Öffentlichkeit wagte. Auch er setzt auf grossflächige Texturen, die allerdings im Gegensatz zu Nemtsov bei ihm fast nicht vom Fleck kommen und die Hörenden dramaturgisch nicht mehr als langweilen.

Von der Kaverne bis in die Kaserne

Auch die Installation Unter der Klopstockwiese verlangte nach einem unerschütterlichen Beharrungsvermögen. Sie wäre, so steht es im Programmblatt, für alle geeignet, die gern unterirdische Räume auskundschaften. So poetisierend der Park über der Kaverne heisst, umso banaler ist das schon längst abgetragene Dieselwerk darunter. Der verbliebene leere Raum wurde einfach tel quel verstärkt und fertig war eine als Klangparcours deklarierte Installation. Dass der Zürcher Kaspar König überhaupt den Mumm aufbrachte, Festivalbesucher dorthin zu locken, ist mehr ein dreistes denn ein trauriges Stück. Für «Menschen ab fünf Jahren, die gut zu Fuss sind, auch für solche mit eingeschränktem Hörvermögen» gab es einen kurzen Ausflug, um das akustisch stark verschmutzte Limmattal zu erleben. Dies, so der Zürcher Klangkünstler Andres Bosshard, gelinge am besten an den Talhängen und am Flussraum.

Am darauffolgenden Tag improvisierte für «alle mit 150 Minuten Sitz-, Tummel-, Stehvermögen» das in Zürich verortete zwölfköpfige Madness Ensemble frei auf. Es veranstaltete auf der Bühne des Kunstraums Walcheturm einen sogenannten Workoutjazz-Marathon. Die «indeterminierte Meta-Komposition» entwickelte sich entlang des Pegelbereichs eines startenden Düsenjets bei knapp unter 100 dB, wobei den meisten Zuhörenden kaum eine reale Chance geboten wurde, das Aufeinandertreffen von Neuer Musik und Improvisation, von visueller Kunst und Performance, wie versprochen differenziert wahrzunehmen.

Im heutigen Tanzsaal der Alten Kaserne führte das Genfer Ensemble Batida mit Diĝita, was auf Esperanto digital heisst, für «alle ab zehn Jahren» eine minimalistische Hommage auf die digitale Welt auf. Vier mit Synthesizern und Samplern ausgestattete Musiker und ein Klangregisseur befanden sich abgeschirmt innerhalb eines Kubus aus Leinwänden. Darauf wurden Grafiken mit abstrakten Landschaften in Schwarz-Weiss des Zeichnerkollektivs Hécatombe projiziert. Mit Glenn wurde im «border line club culture» das Festivalfinale zwischen 20.30 und 22.00 Uhr gefeiert. Es war für «für Menschen ab zwölf Jahren gedacht, die gern tanzen». Die beiden Urheber Nicolas Kort und Ricardo Eizirik setzen auf «Industrial und dark electronic» und versprachen, dass ihr Konzert laut sein würde. Es war sehr, sehr laut.

Ausblick

Bereits stehen auch die weiteren beiden Festivaltitel fest. Auf «Turn» folgen «Rise» (Aufstieg) und «Leap» (Sprung). Beides ist dem Leitungskollektiv sehr zu wünschen. Es wäre dringend angebracht, dass sich zwecks Steigerung der Qualität und Aktualität die Intendanz der Tonhalle aus der Programmierung heraushielte und das ebenfalls gut von der Stadt finanzierte, auf Neue Musik spezialisierte Collegium Novum bei den nächsten Folgen nicht durch Abwesenheit wegen der Beteiligung bei einem Nachwuchswettbewerb glänzte, sondern ohne Wenn und Aber partizipieren würde.

Um die Vorlieben und Reaktionen des Publikums sowie Einschätzungen zu Diversität und Inklusion zu erfassen, führen Marktforscher von Econcept im Auftrag der Stadt Zürich Umfragen zu «Sonic Matter» 2021 durch. Es bleibt zu hoffen, dass im Sinn eines erfolgreichen Standortmarketings danach die städtischen Behörden nicht wie im Fall der Bührle-Stiftung falsche Schlüsse ziehen … Klar werfen eine Auslastung von insgesamt 973 Besucherinnen und Besuchern für alle Live-Veranstaltungen die Frage auf: Bleibt ein von der Stadt geleisteter Aufwand von drei Viertelmillionen Franken für drei Ausgaben auch weiterhin der avancierten Musik zur Verfügung, wenn dereinst einmal in ferner Zukunft «Sonic Matter» den Geist aufgibt, oder wird es dann ganz der U-Musik mit dem Argument zugeschlagen, auch diese könne experimentell sein?

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Der Publizist und Musikkritiker Peter Révai bewarb sich bei der Präsidialabteilung auf die Festival-Ausschreibung. Seine am Pfingstmontag vorletzten Jahres per E-Mail eingegebenen Unterlagen wurden mit dem Argument abgelehnt, dass der Abgabetermin am Pfingstsonntag gewesen sei.

Orchesterstellen für Basler Studierende

Basler Musik-Studierende mit Erfolgen: Olivier Carillier hat die Solo-Bratschenstelle im Sinfonieorchester Basel gewonnen, Ariane Rovesse de Alencar Freitas die Klarinettenstelle im Orquestra Sinfónica de Porto Alegre und Tamás Dávid ist Konzertmeister im Budapester MAV Symphony Orchestra.

Olivier Carillier. Foto: zVg

Der französische Bratschist Olivier Carillier schloss seinen Master Performance 2020 bei Silvia Simionescu ab, zuvor studierte er in der Klasse von Raphaël Oleg. Bereits jetzt ist er als stellvertretender Solo-Bratschist im Basler Orchester tätig, seine Festanstellung tritt er auf die neue Saison im August 2022 an.

Die Brasilianerin Ariane Rovesse studiert im Master Performance bei François Benda. Tamás Dávid wiederum ist Alumnus (Klasse Adelina Oprean und Raphaël Oleg) Er erlangte im Sommer 2020 sein Solistendiplom an der Hochschule für Musik FHNW.

Materialien zu Liszt online

Sämtliche Quellen und Werke des Komponisten Franz Liszt in einem digitalen Verzeichnis zu erfassen und online frei verfügbar zu machen, ist Ziel eines Langzeitprojekts unter anderem der Uni Heidelberg unter der Leitung von Christiane Wiesenfeldt.

Franz Liszt 1839. Bild (Ausschnitt): Henri Lehmann (1814-1882), Musée Carnavalet Paris, WikiCom.,SMPV

Damit soll, wie die Wissenschaftlerin vom Musikwissenschaftlichen Seminar der Universität Heidelberg betont, eine zentrale Lücke in der Musikforschung zum 19. Jahrhundert geschlossen werden. Beteiligt sind die Sächsische Landesbibliothek – Staats- und Universitätsbibliothek in Dresden sowie das Goethe- und Schiller-Archiv Weimar. Die DFG fördert das Vorhaben für maximal zwölf Jahre. Bewilligt wurde nun die erste Projektphase mit einer Fördersumme von 1,2 Millionen Euro.

Das digitale Liszt-Portal wird an den drei Projektstandorten Heidelberg, Dresden und Weimar gemeinsam erarbeitet. Dabei sollen die Werke des Komponisten und ihre Fassungen sichtbar und erforschbar gemacht werden. Die beteiligten Wissenschaftler planen zudem eine Visualisierung der häufig komplexen Werk-Zusammenhänge.

Mehr Infos: https://www.uni-heidelberg.de/de/newsroom/franz-liszt-digital

Deutsches Jahr der Chöre 2022

Der Deutsche Chorverband will mit einem Jahr der Chöre 2022 öffentlich und kulturpolitisch Aufmerksamkeit für die Anliegen der Chorszene erzeugen und insbesondere die Nachwuchsarbeit nachhaltig stärken.

(Bild: Deutscher Chorverband)

Alle Chöre, Vereine, Verbände und chormusikalischen Institutionen Deutschlands sind dazu aufgerufen, sich anzuschliessen und ihre eigenen Aktivitäten im Jahr 2022 unter das Motto «Jahr der Chöre» zu stellen. Gemeinsam soll laut dem Verband dafür geworben werden, dass «Chöre flächendeckend Unterstützung erfahren, die Nachwuchsarbeit nachhaltig gestärkt und so die Zukunft des Chorwesens gesichert werden kann».

Der Deutsche Chorverband selbst wird 2022 mit eigenen Grossveranstaltungen wie dem Deutschen Chorfest, das vom 26. bis 29. Mai mit mehr als 350 angemeldeten Ensembles in Leipzig stattfindet, einer digitalen Chorlandkarte und weiteren Leuchtturmprojekten und Aktionen den Chören dabei eine grösstmögliche Bühne bieten.

Mehr Infos: www.jahr-der-choere.de

Double-Profile-Blatt

Ein französischer Hersteller für Klarinetten- und Saxofonzubehör fertigt ein neues Double-Profile-Blatt an.

Der französische Hersteller für Klarinetten- und Saxofonzubehör, Ligaphone, erweitert seine Produktpalette mit der Realisierung des neuen Double-Profile-Blatts, eines Blattes mit einer Vertiefung (Konter-Profil) auf der Blattunterseite. Zum ersten Mal in der Geschichte der Holzblasinstrumente wurden damit Ober- und Unterseite des Blattes in gegenseitiger Ergänzung ausgearbeitet. Nach langer Forschungsarbeit ergänzen sich die beiden komplementäre Profile optimal. Die längliche Aushöhlung/Vertiefung auf der Blattunterseite verbessert die Schwingung. Das Profil der Blatt-Oberseite entspricht der traditionellen Fertigungsweise und zeichnet sich dabei durch besondere Präzision aus. Das Blatt ist von seinen inneren Spannungen befreit, zeigt mehr Flexibilität, eine bessere Ansprache, weniger «Verformung» an den Blattkanten. Das Blatt ist aus dem berühmten Naturrohr der französischen Var-Region in bester Blattbautradition gefertigt.

Die Kollektion «Classic» ist erhältlich in 6 Stärken (von 1½ bis 4) für B-Klarinette (Französisches System) sowie Sopran-, Alt-, Tenor- und Baritonsaxofon. Sie wird in Kürze durch die Kollektion «Jazz» ergänzt.

www.ligaphone.com

Bild: Fewskulchor – wikimedia.com

Musik von Komponistinnen

FemaleClassics startet im Juni in Zürich eine klassische Konzertreihe, die ausschliesslich Werke von Komponistinnen programmiert.

Meredith Kuliew, Bratschistin und Initiantin des Projekts, hat festgestellt, dass im Konzertbetrieb viel experimentiert und neue Formate entwickelt werden. Dabei gehe aber das Schaffen von Komponistinnen nach wie vor unter. Deshalb soll FemaleClassics ausschliesslich frauenkomponierter Musik eine Bühne geben.

Ein erster Zyklus mit drei Konzerten findet vom 16. bis 19. Juni in Zürich statt. Davor sind Hobby-Musikerinnen und -Musiker (Geige, Bratsche, Cello) am 11. Juni zu einem Workshop eingeladen, um kammermusikalische Werke von Komponistinnen aktiv spielend zu erkunden.

Werkbeitrag für Joel Schoch

Joel Schoch, Musik-Alumnus der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK), erhält einen mit 10’000 Franken dotierten Werkbeitrag der Ausserrhodischen Kulturstiftung.

Joel Schoch (Bild: Joel Schoch)

Schoch hat laut der ZHdK-Mitteilung Komposition für Film, Theater und Medien studiert. Der Klangkünstler und Gamesoundtrack-Komponist experimentiert von Plastikposaunen über alte Orgelpfeifen mit verschiedensten Klängen und verleiht damit Videospielen eine einzigartige Atmosphäre.

Im Frühling 2020 wurde sein Masterprojekt, die Vertonung des Spiels «FAR: Lone Sails», mit der Auszeichnung Best Game Music an den Game Audio Awards geehrt. Die Game Audio Awards zählen zu den wichtigsten europäischen Auszeichnungen im Bereich Game Music und Sounds.

Swiss Jazz Days

Der Verein Swiss Jazz Days macht sich stark für eine Interessengemeinschaft der Schweizer Jazzprofis und organisiert eine nationale Zusammenkunft.

Foto (Symbolbild): Jens Thekkeveettil / unsplash.com

Am Wochenende vom 26. und 27. Februar trifft sich die Schweizer Jazzszene im Kulturzentrum Progr in Bern, wo auch ab dem 23. Februar die 14. Jazzwerkstatt Bern stattfindet. Die Initianten der Swiss Jazz Days rund um Simon Petermann möchten die Profis des Schweizer Jazz in einer nationalen Interessengemeinschaft zusammenbringen, um die gesellschaftliche Wahrnehmung und die internationale Ausstrahlung des Schweizer Jazz zu stärken. Die Akteure der Schweizer Jazzszene sollen sich regelmässig austauschen und gemeinsame Projekte realisieren. Dazu gehört ein jährlicher interaktiver Kongress, wie er nun Ende Februar stattfindet. Verschiedene Formate wie Workshops (zum Teil von Sonart – Musikschaffende Schweiz organisiert), Präsentationen, Diskussionen oder Speed-Dating bringen die Teilnehmenden ins Gespräch. Tickets und Programm über

swissjazzdays.ch
 

Minasi übernimmt Leitung von La Scintilla

Der Violinist und Dirigent Riccardo Minasi, der auch als Chefdirigent des Mozarteumorchesters Salzburg amtet, wird erster Künstlerischer Leiter des Orchesters La Scintilla, des Originalklang-Ensembles des Zürcher Opernhauses.

Riccardo Minasi. Foto: © Nancy Horowitz

Minasi war Mitbegründer und von 2012 bis 2015 Leiter des Ensembles Pomo d’Oro, seit 2017 ist er Chefdirigent des Motzarteumorchesters von Salzburg und Artist in Residence beim Ensemble Resonanz der Elbphilarmonie von Hamburg. Bisherige Engagements am Opernhaus Zürich beinhalten unter anderem das Ballett von Christian Spuck Der Sandmann mit der Musik von Schnittke und Schumann wie auch Mozarts Don Giovanni und Entführung aus dem Serail, im Weiteren Orlando Paladino, Il Matrimonio Segreto u.a.

Als Solist und Konzertmeister arbeitete Minasi mit Le Concert des Nations von Jordi Savall, Accademia Bizantina, Concerto Italiano, Il Giardino Armonico, Al Ayre Español, Orchestra dell’Accademia Nazionale di S.Cecilia, Orquesta Sinfónica de Madrid und auf Einladung von Kent Nagano beim Knowlton Belcanto Festival (Canada).

Das 1998 gegründete Ensemble La Scintilla des Opernhauses Zürich entstand als Folge einer Zusammenarbeit der Oper mit dem Originalklang-Spezialisten Nikolaus Harnoncourt, aufgrund derer das Orchester des Hauses zunächst Spieltechniken den neuesten Erkenntnissen der historischen Aufführungspraxis anpasste.

Covid-Finanzhilfen werden weitergeführt

Die Regierung des Kantons St. Gallen legt für die Weiterführung der Finanzhilfen im Kulturbereich im Jahr 2022 einen Nachtrag zum kantonalen Umsetzungsgesetz vor.

Sitz der St. Galler Kantonsregierung. Foto: Flavio – eCommerce (s. unten)

Die Fortführung der Finanzhilfen sei aufgrund der in hohem Masse angespannten und existenzbedrohenden wirtschaftlichen Situation der Kulturakteurinnen und -akteure und der allgemeinen epidemiologischen Entwicklung der letzten Wochen dringlich, schreibt der Kanton. Für Schäden zwischen dem 1. November 2020 und dem 31.Dezember 2021 haben Kulturunternehmen und Kulturschaffende bis zum 30. November 2021 insgesamt 492 Gesuche für Ausfallentschädigungen eingereicht. Daneben wurden 53 Gesuche für Beiträge an Transformationsprojekte eingereicht.

Die Corona-Unterstützungsmassnahmen für den Kulturbereich wären aufgrund der Befristung von Art. 11 des eidgenössischen Covid-19-Gesetzes Ende 2021 ausgelaufen. Nationalrat und Ständerat haben deshalb in der Wintersession 2021 eine Verlängerung bis Ende 2022 beschlossen. Der Bundesrat hat zudem am 17. Dezember 2021 die Geltungsdauer der Art. 11 konkretisierenden Covid-19-Kulturverordnung verlängert.

Die Regierung schätzt den Mittelbedarf im Sinn eines Kostendachs für die dritte Phase auf insgesamt höchstens 15,4 Millionen Franken. Dieser wäre je zur Hälfte (je 7,7 Millionen Franken) durch den Bund und den Kanton zu finanzieren. Daraus folgt ein Mehrbedarf an kantonalen Mitteln im Umfang von 4,04 Millionen Franken. Das Kostendach der kantonalen Mittel für die hälftig mit dem Bund finanzierten Massnahmen beträgt damit für die zweite und dritte Phase zusammen insgesamt 13,89 Millionen Franken (anstatt bisher 9,85 Millionen Franken für die zweite Phase).

Originalartikel:
https://www.sg.ch/news/sgch_allgemein/2022/01/covid-finanzhilfe-fuer-kultur-soll-weitergefuehrt-werden.html

Harmonik im Jazz unter der Lupe

Heute verbreitete Harmonielehren weisen Bass und Akkordgrundtönen eine spezielle Bedeutung zu. Grazer Musikpsychologen haben mit psychologischen Experimenten und Analysen von Datenbanken nun zumindest für den Jazz nachgewiesen, dass die Wahrnehmung komplexer ist.

Bild: Donald Giannatti/unsplash.com (s. unten)

Richard Parncutt und Lazar Radovanovic analysierten Datenbanken mit 100 Arrangements von Jazzstandards. Die Resultate zeigten unter anderem, dass Grundtöne, die theoretisch weniger mehrdeutig sind, im Bass häufiger verdoppelt werden, und Grundtöne von Moll-Akkorden mehrdeutiger interpretiert werden. Verminderte Dreiklänge werden oft als Fragment eines Septakkords interpretiert.

Die Ergebnisse stimmen mit Theorien des Psychoakustikers Ernst Terhardt überein, dass die Wahrnehmung musikalischer Akkorde Folge kultureller und historischer Prozesse ist.

Originalartikel:
https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/10298649211062934

Strawinsky-Projekt zum Mitmachen

Den 140. Geburtstag von Igor Strawinsky feiert die Singschule Chur mit der Aufführung seiner Messe für Chor und Bläser. Fortgeschrittene Chorsängerinnen und -sänger sind zur aktiven Teilnahme eingeladen.

Strawinsky-Denkmal am Genfersee. Foto: Balakate / depositophotos.com,SMPV

Das Projekt startet am 22. Januar mit einem Vortrag der Musikwissenschaftlerin Natalia Treyer und ersten Proben. Am Probenwochenende vom 2. und 3. April reist der Chor auf den Spuren Strawinskys durch die Schweiz. Die Messe soll im Herbst 2022 oder Frühling 2023 aufgeführt werden zusammen mit Jubilate Deo von Giovanni Gabrieli und O sacrum Convivum von Gabriel Jackson. Die musikalische Leitung liegt bei Lilian Köhli.
Weitere Informationen und Anmeldung:

www.singschule-chur.ch

 

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