Deutscher Musikrat begrüsst EU-Entscheid

Das Europäische Parlament hat mehrheitlich für die EU-Richtlinie zum Urheberrecht im digitalen Binnenmarkt abgestimmt. 348 Abgeordnete stimmten dafür, 274 dagegen, 38 enthielten sich. Der Deutsche Musikrat ist erfreut.

Europäisches Parlament in Strassburg. Foto: © Rainer Sturm/pixelio.de

Der Abstimmung waren mehrjährige Verhandlungen vorausgegangen. Ziel der neuen Richtlinie ist es, die illegale Nutzung kreativer Werke einzudämmen und die Vergütung ihrer Urheberrinnen und Urheber zu gewährleisten. Vor allem die Regelungen von Artikel 13 sind umstritten. Hiermit sollen Plattformen dazu verpflichtet werden zu prüfen, ob das Hochladen der jeweiligen Inhalte gegen Urheberrechte verstösst. Final ist die neue EU-Richtlinie erst dann beschlossen, wenn auch der Europäische Rat zugestimmt hat – dies gilt jedoch als Formsache. Die Abstimmung der EU-Mitgliedsstaaten wird möglicherweise am 9. April stattfinden.

Laut Christian Höppner, Generalsekretär des Deutschen Musikrates, gehe es jetzt darum, «ein wirklich freies Internet anzustreben».  In dieser Hinsicht gebe es mit den Kritikern der Reform keine Differenz. Die Marktmacht der Internetgiganten sei nach wie vor ungebrochen, aber die neue Richtlinie zwinge sie dazu, ihrer Verantwortung gegenüber Urheberinnen und Urhebern in stärkerem Masse nachzukommen, so Höppner weiter. Die faire Vergütung Kreativschaffender sei die Voraussetzung für Freiheit und Vielfalt im Netz.

 

Bildnachweis: Rainer Sturm / pixelio.de

La composition jazz: une nouvelle option

La série en trois parties sur les études de composition dans les Hautes Écoles de musique suisses s’achève avec cet article. Thomas Dobler (Coordinateur de la Filière Bachelor Jazz & Musiques Actuelles) et Mátyás Szandai expliquent le program-me de la composition jazz à l’HEMU Lausanne.

Matthias von Orelli — Mátyás Szandai est étudiant de l’HEMU Lausanne (Master en Interprétation option performer composer) depuis deux ans. Il donne un aperçu personnel de ses études quotidiennes.

Mátyás Szandai quel est votre CV actuel et comment êtes-vous arrivé en Suisse et à Lausanne ?

J’ai étudié la contrebasse classique au Département de l’Académie de Musique Ferenc Liszt de Budapest et auprès de Gergely Járdányi. Puis la composition classique avec Jean-Michel Bardez au Conservatoire Hector Berlioz de Paris, et l’harmonie jazz avec Emil Spanyi au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Après avoir vécu presque dix ans à Paris, j’ai décidé de continuer mes études. J’étais content de trouver la formation Master en Interprétation – option performer composer à l’HEMU de Lausanne. C’est exactement ce dont j’avais besoin.

Quelle est l’importance de la composition jazz pour vous, votre développement musical et votre carrière ?

J’ai des expériences plutôt comme interprète. Je pense que la pratique de la composition et l’arrangement m’aident à devenir un meilleur improvisateur aussi. J’ai toujours composé pour mes groupes, mais cela signifie rester dans de petits groupes, et il me manque toujours une formation qui m’aide à réaliser mes idées musicales et les met en pratique en même temps. La section jazz de l’HEMU m’a non seulement donné la possibilité d’apprendre à faire des arrangements pour des orchestres plus grands, mais j’ai également l’occasion de les interpréter, et de les enregistrer (dans le cadre de semaine de projet). Par exemple, cette année on joue une composition et un arrangement de moi dans le cadre de la création Oriental Tales pour le festival Cully Jazz en avril 2019, et en fin d’année je jouerai mes compositions avec mon ensemble pour mon examen-concert au BCV Concert Hall de Lausanne.

Qu’attendez-vous en principe de telles études ?

Mon but personnel est d’être capable d’écrire de la musique pour de grands ensembles, par exemple un orchestre de chambre, un big band ou un orchestre symphonique.

À quoi ressemble exactement l’étude de la composition jazz à Lausanne, en particulier par rapport à d’autres styles de composition ?

J’étudie avec Emil Spànyi qui a une connaissance globale et une vue d’ensemble sur l’histoire de la musique et sa théorie. J’ai des cours toutes les semaines. En début d’année, on établit un plan du travail. L’enregistrement dans le cadre de semaine de projet, et le concert de fin d’année donnent les dates limites et le rythme du travail. La première année, je voulais apprendre les techniques des arrangements pour harmoniser les standards du jazz dans le style d’Ellington ou de Gil Evans. L’année dernière, pour mon examen-concert de fin d’année, j’ai joué mes arrangements avec mon quintet. Cette année, je voudrais me concentrer sur mes compositions personnelles. J’ai quelques compositions que j’ai écrites pour mon quartet et je voudrais les arranger pour un ensemble qui contient une flûte, un hautbois, une clarinette, deux violons, un violoncelle, un vibraphone et une section rythmique. D’abord, on définit les formes, le style, on prend quelques exemples avec la même instrumentation du répertoire jazz ou classique, puis j’essaie de proposer quelques idées personnelles qu’on développe.

Selon moi, l’écriture et la composition jazz sont inimaginables sans les acquis de la musique classique. Pour moi, les différences dans la composition entre la musique classique et le jazz se situent dans l’improvisation, l’accentuation, les rythmes et les formes.

Thomas Dobler — La composition prend une place proéminente au sein de la filière Jazz de la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU). En 2016, lors d’une révision des orientations de Master jazz, le Master en Composition a été intégré dans le Master en Interprétation, les liens entre la composition jazz et l’interprétation étant impératifs. Dans la pratique du métier, le compositeur est dans la plupart du temps également interprète de sa musique. En même temps, il est important que l’interprète dispose de compétences d’orchestration, arrangement et composition. Les liens entre l’improvisation, considérée comme l’élément clé du Jazz, et la composition sont évidents et indispensables. Le Master en composition sous son ancienne forme a donc disparu, mais il voit la lumière dans une nouvelle orientation : Le Master en Interprétation – option performer composer.

Cette réforme représente une valorisation conséquente de la composition au sein de l’institution. Elle a réussi à dynamiser la volonté de création, le facteur crucial pour une musique vivante et un jazz en mouvement. Le Master en Interprétation – option performer composer a été immédiatement fort apprécié et bien accueilli par les étudiants. Les inscriptions ont doublé en très peu de temps.

La formation offre à chaque étudiant, en plus des cours d’instrument principal, des cours individuels de composition et divers cours collectifs dans le domaine d’arrangement et orchestration. En plus, ce Master prévoit une forte possibilité d’individualisation du profil. Il existe notamment la branche « spécialisation », un cours individuel à choix qui permet à l’étudiant de mettre l’accent sur un domaine spécifique ou de renforcer une orientation (musique de film et média, musique électronique, composition selon thématique spécifique, orchestration, interprétation, etc.).

La mise en pratique

Le plus important est néanmoins la mise en pratique. Il est inefficace et dommage si les compositions restent des exercices qui terminent dans un tiroir. Il est au contraire primordial que l’étudiant puisse entendre et par conséquent modifier et retravailler son œuvre. Raison pour laquelle l’HEMU Jazz a mis en place un système très développé intégrant de nombreux concerts avec des partenaires externes. Tous les étudiants en « Master en Interprétation – option performer composer » sont obligés d’écrire au moins deux compositions/orchestrations par année pour les projets des ensembles de l’HEMU Jazz.

Ces commandes impliquent des contraintes en termes d’instrumentation et au niveau stylistique, mais surtout des échéances précises. Tous les processus sont soigneusement accompagnés par les professeurs de composition et directeurs artistiques des divers projets. La conception des projets envisage une très grande diversité de style afin de ne pas manœuvrer dans des esthétiques restreintes ou dogmatiques.

L’HEMU estime indispensable de transmettre les valeurs « classiques », voire de la culture générale, notamment une excellente connaissance du passé, une bonne maîtrise des techniques de composition et orchestration qui représentent les véritables outils de travail, avec la conviction que la créativité peut se développer à travers le travail. En sus de ces commandes de composition/orchestration, les étudiants composent pour leurs projets personnels avec lesquels ils se produisent lors des nombreux concerts, notamment dans le cadre d’un récital/concert public dans la salle de concert de l’HEMU en fin de chaque année. En deuxième année de Master, leurs projets sont enregistrés dans le studio de l’HEMU. Le travail de Master intègre ces enregistrements, accompagné par la création d’un site internet comprenant un dossier de presse en plusieurs langues explicitant la démarche artistique.

L’HEMU site du Flon (filières Jazz et musiques actuelles) réalise environ 200 concerts publics annuels, en collaboration avec de nombreuses institutions partenaires telles que la RTS (concerts d’Espace JazzZ), le festival « Cully Jazz », le Montreux Jazz Festival, le festival « Onze Plus » Lausanne, le festival « Périgord Noir » en France, le festival « Nova jazz » Yverdon, Jazzclub Chorus Lausanne, les concerts de Lancy – Cave Marignac, Théâtre de Vidy Lausanne, Label Suisse, Le Bourg Lausanne, Output Festival Zurich, « City Club » Pully, Esprit Sainf Lausanne et les Hautes Ecoles de Musique de Stuttgart, Linz, Graz, Lucerne, Berne, Zurich, Bâle.

Les créations

Une bonne partie de ces concerts intègrent des compositions et orchestrations des étudiants. Mais l’HEMU fait aussi des commandes pour ses créations auprès de ses professeurs ainsi que des intervenants externes (notamment Nik Bärtsch, Michel Godard). Le mélange de compositeurs « professionnels » et « étudiants » est particulièrement intéressant, étant donné que les étudiants peuvent alors observer comment leurs professeurs affrontent le même défi qu’eux. Un bon exemple représente la création « Oriental Tales » pour l’édition du festival Cully Jazz en avril 2019. Une heure de musique, composée par quatre étudiants et un professeur pour un ensemble plus qu’hétérogène : quatre musiciennes classiques, une section rythmique Jazz, un percussionniste oriental et deux musiciens traditionnels du Maroc.

Leo McFall wird Chefdirigent in Bregenz

Das in Bregenz beheimatete Symphonieorchester Vorarlberg (SOV) hat mit dem Briten Leo McFall einen neuen Chefdirigenten. Mit ihm ist eine mindestens fünfjährige Zusammenarbeit vereinbart, die zur Saison 2020/21 startet.

Leo McFall (Bild: Ville Hautakangas)

Damit kehrt der gebürtige Londoner nach Vorarlberg zurück, wo er im Vorjahr bereits zwei SOV-Produktionen leitete. Er tritt die Nachfolge von Gérard Korsten an, der im Sommer 2018 nach 13 Saisonen sein Amt niedergelegt hatte. Vorausgegangen war der Entscheidung ein intensives Auswahlverfahren, in das auch die Musiker des Symphonieorchester Vorarlberg einbezogen waren.

McFall gewann 2015 den Deutschen Dirigentenpreis, ein Jahr zuvor war er Finalist beim Nestlé and Salzburg Festival Young Conductors Award gewesen. Als Gastdirigent arbeitete er bei renommierten Klangkörpern wie dem City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic und beim Deutschen Symphonie-Orchester Berlin. Bernhard Haitink assistierte er beim Chicago Symphony Orchestra und den Wiener Philharmonikern.

Das Symphonieorchester Vorarlberg wurde 1984 durch eine Gruppe von Musizierenden und Musikbegeisterten aus dem Land zwischen Arlberg und Rhein ins Leben gerufen. Seine Mitglieder sind 120 professionelle Musikerinnen und Musiker aus Vorarlberg und den benachbarten Regionen. Es spielt jede Saison einen Zyklus von sechs Konzerten in Bregenz und Feldkirch, dazu kommen eine grosse Opernproduktion im Vorarlberger Landestheater, Konzerte und szenische Projekte bei den internationalen Bregenzer Festspielen im Sommer, beim Festival Montforter Zwischentöne, ­weitere Gastspiele und CD-Produktionen.

Zwischen Tiflis und Zürich

Das Festival Close Encounters, das aktuelle Musik aus der Schweiz und Georgien zusammenführt, fand zum sechsten Mal statt. Es ist eine Erfolgsgeschichte.

Bild: close encounters/Maja Sumbadze

Junge Weltstars der Klassikszene stammen aus Georgien; der Georgier Gija Kantscheli war nach Glasnost einer der meistbeachteten zeitgenössischen Komponisten, auch dank Luigi Nonos Support und seinen CDs bei ECM. Die Musiktradition des Landes ist respektabel, und das 1917 gegründete, lange sowjetisch geprägte Konservatorium von Tiflis das älteste der Region. Da erstaunt es doch, dass erst vor zwei Jahren das erste georgische Ensemble für zeitgenössische Musik gegründet wurde. Kürzlich trat «Georgia Modern» in Zürich beim Festival «Close Encounters» auf, und es präsentierte Musik, die irgendwie dem Klischee neotonaler, weiträumiger, osteuropäischer Klanglandschaften entspricht – und doch nicht. Die Mischung lässt aufhorchen. Die jüngeren Komponisten Demetre Gamsachurdia und Giorgi Papiashvili bewegen sich in einem stilistischen Niemandsland, fern von Rezepturen.

Freundschaftliche Begegnungen

Das Konzert zeugte auch von der Qualität der Musiker. Der Komponist Reso Kiknadze, seit 2012 auch Rektor der Musikhochschule von Tiflis, hob in einem Gespräch hervor, wie wichtig die Gründung dieses Ensembles sei. Er betonte aber auch, wie sehr ihm das Festival in all den Jahren geholfen habe. Der Kontakt ist wichtig. Ob es allerdings eine «unheimliche Begegnung der dritten Art» war, wie bei uns ja der Titel von Steven Spielbergs Film Close Encounters jeweils übersetzt wird? Wenn es sich um eine Begegnung mit dem Fremden, wenn auch nicht Ausserirdischen, handelt, dann – so suggeriert die Spielberg-Assoziation – ist es eine positive, nicht von Angst und Horror getragene, sondern eine der Inspiration und Horizonterweiterung. Gegründet wurde das helvetisch-georgische Festival 2005 von Tamrika Kordzaia und dem Komponisten Felix Profos. Die Pianistin, die 1997 selbst aus Georgien in die Schweiz kam, leitet es heute noch und hat es stilistisch geöffnet. Dieses «Festival für aktuelle Musik» bietet nicht nur Avantgarde, sondern ein weites Spektrum, in dem zum Beispiel auch Clubkonzerte Platz haben, und es sucht die Begegnung auch jenseits des Musikalischen. So lud Kordzaia diesmal den Schweizer Architekten Peter Zumthor ein.

Nicht nur Musik aus den beiden Ländern wird ausgetauscht, auch die Musikerinnen, Musiker und Musikinstitutionen begegnen einander. Das ist bereichernd für beide Seiten. Kiknadze, der zuvor an der Musikhochschule Lübeck und dort vor allem im Bereich elektronischer Musik arbeitete, meint, dass das Musikleben in Tiflis sehr lebendig sei und sogar fast aufregender als in Deutschland. Tatsächlich ist das Neue dort oft noch neu. Es gibt eine Neugier für das Experiment – und ein Publikum. Der Kunstraum Walcheturm war zwar beim Konzert von Georgia Modern ganz ordentlich besetzt, aber in Tiflis füllt das Ensemble grössere, wenn auch nicht die ganz grossen Säle. Vor allem kämen sehr viele jüngere Leute ins Konzert, meint Kordzaia.
 

Bereichernder Stilmix

Stilistisch lässt sich das nicht einengen. Alexandre Kordzaia zum Beispiel, der heute in Den Haag und Tiflis lebt, komponiert Werke für klassische Ensembles, mixt aber auch poppige Songs. Beim Festival war er an Flügel und Elektronik mit dem Schlagzeuger Peter Conradin Zumthor zu erleben – im Gemeinschaftsprojekt «SHWUIIT», das auch frei improvisierte Passagen enthält.

Das Mondrian Ensemble wiederum trat zusammen mit der Komponistin Natalia Beridze auf, die auch als Tusia oder T.B. unterwegs ist. Sie ist Autodidaktin und produziert vor allem elektronische Musik. Mapping Debris heisst ihr Stück für Klavierquartett und Elektronik, das auf Sound- und Vocal-Samples basiert, die, so das Programmheft, «ungebraucht auf der Harddisc der Komponistin lagen. Diese Sound-Fetzen gleichen den Trümmern eines abgestürzten Flugzeugs, in welchen nur schwer eine komplexe Struktur zu erkennen ist und die erst beim analytischen Zusammensetzen wieder Sinn ergeben.» Trümmerhaft wirkt die Musik gerade gar nicht, sondern ziemlich geordnet, aber die Zusammensetzung ist tatsächlich ungewöhnlich: ruhige Streichergesten, heterogene Tonfelder, poppige Einsprengsel und Geräuschfragmente. Der Mix scheint mir zwar nichts genuin Georgisches zu sein, er entstammt vielmehr einer Strömung, die schon vor Jahrzehnten in den USA, etwa mit dem Kronos Quartet, begann. Aber es entsteht doch eine eigentümliche Musik, die einen danach weiter beschäftigt.

Elektronische Musik hat in Georgien eine besondere Stellung. Das liegt auch an Reso Kiknadze, der diese bereits ältere Entwicklung stark fördert. Als Rektor des altehrwürdigen Konservatoriums hat er nicht nur das Fach Jazz installiert, sondern auch einen Lehrgang für Musiktechnologie. Im ganzen Kaukasusgebiet ist es die einzige Schule, die so etwas anbietet, und so kommen auch Studierende aus den umliegenden Ländern, etwa aus dem Iran, nach Tiflis. Das bereichert die Szene und wirkt weiter.
 

http://www.closeencounters-festival.ch
 

Das Konzert aus dem Moods Zürich vom 3. Februar 2019 steht auf Youtube.
 

Vier Basler Orchester brauchen mehr Geld

Die Basel Sinfonietta, das Ensemble Phoenix Basel, das Kammerorchester Basel und das La Cetra Barockorchester Basel kämpfen mit einem gemeinsamen Aufruf für mehr öffentliche Gelder. Es fehlen ihnen total 743’000 Franken, die sie weder mittels Eintritten noch mittels Fundraising zusätzlich am Markt generieren können.

Kammerorchester Basel. Foto: ©Lukasz Rajchert

Der Basler Regierungsrat hat 2012 das strategische Ziel formuliert, Basel als Musikstadt zu stärken und zu profilieren. Zum musikalischen Reichtum von Basel trägt insbesondere eine Vielzahl von professionellen Orchestern bei. Eine von der Abteilung Kultur in Auftrag gegebene Analyse ergab jedoch, dass die nationale und internationale Ausstrahlung nicht dem bezüglich Qualität und Vielfalt vorhandenen Potenzial entspreche. Wichtiger Grund dafür sei bei den überwiegend privat finanzierten Orchestern, dass die Musikerhonorare weit unter dem Lohnniveau des Sinfonieorchesters Basel und den tariflichen Empfehlungen des Schweizerischen Musikerverbandes lägen, was Folgen für die künstlerische Kontinuität der Orchester habe.

Vor diesem Hintergrund beschloss der Grosse Rat 2015 die neue Programm- und Strukturförderung Orchester des Kantons Basel-Stadt und bewilligte total 5’576’000 Franken für die Jahre 2016 bis 2019. Auf Empfehlung einer unabhängigen Fachjury vergab der Regierungsrat 2016 für die Jahre 2017 bis 2019 total 3’960’000 Franken aus der Programmförderung an die vier Orchester Basel Sinfonietta, Ensemble Phoenix Basel, Kammerorchester Basel und La Cetra Barockorchester.

Gemäss Leistungsauftrag werden damit laut Darstellung der vier Orchester die sich programmatisch ergänzenden Basler Konzertreihen der vier Orchester gefördert, wobei sich die Musikerhonorare – im Sinne der Verbesserung der sozialen Sicherheit der Kulturschaffenden gemäss Kulturfördergesetz – an den tariflichen Empfehlungen des Schweizerischen Musikerverbandes orientieren sollten. Nachdem sie während eineinhalb Saisons Erfahrungen sammeln konnten, können die vier Orchester gemeinsam bestätigen, dass mit der Programmförderung zwar erste Schritte in die richtige Richtung gemacht werden konnten. Die beabsichtigte Verbesserung der sozialen Sicherheit seien aufgrund einer nach wie vor bestehenden Unterfinanzierung jedoch noch nicht erreicht worden.

Die mittels Programmförderung teilfinanzierten Orchester erwirtschaften einen Eigenfinanzierungsgrad von 55 bis 86 Prozent. Um für ihre Basler Konzertreihen
Basishonorare gemäss den tariflichen Empfehlungen des Schweizerischen Musikerverbandes bezahlen zu können, fehlen ihnen jährlich 743’000 Franken, die sie weder mittels Eintritten noch mittels Fundraising zusätzlich am Markt generieren können.

Die vier Orchester beantragen deshalb gemeinsam, die Programmförderung Orchester um jährlich 743’000 Franken von jährlich 1’320’000 Franken in der Periode 2017 bis 2019 auf jährlich 2’063’000 Franken in der Periode 2020 bis 2022 zu erhöhen. Gemessen «am basel-städtischen Kulturbudget von über 128’000’000 Franken verhältnismässig geringen Erhöhung» würde «ein unbestrittener Missstand bezüglich sozialer Sicherheit von Musikerinnen und Musikern behoben und ein konsequenter weiterer Schritt zur Stärkung und Profilierung Basels als Musikstadt getan», schreiben die Orchester weiter.

Tod des Komponisten Hans Wüthrich

Das Schweizer Radio SRF 2 Kultur vermeldet den Tod des Komponisten Hans Wüthrich. Der gebürtige Berner Oberländer war Schüler von Sandor Veress und Klaus Huber und galt als Pionier des experimentellen Musiktheaters. Er wurde 82 Jahre alt.

Foto: © Bundesamt für Kultur / Julien Gremaud

Wüthrich kam in Aeschi (Kanton Bern) zur Welt und studierte am Konservatorium Bern bei Sava Savoff (Klavier) und Sandor Veress (Theorie). Von 1968 bis 1972 erhielt er überdies Kompositionsunterricht von Klaus Huber. 1974 gründete er das Ensemble mixt media basel, das sich laut dem Eintrag im Verzeichnis Musinfo besonders Werken im Zwischenbereich von Musik und Theater widmet. Von 1985 bis 2002 war Wüthrich Dozent für Musiktheorie an der Musikhochschule Winterthur-Zürich und seit 2009 Mitglied der Akademie der Künste Berlin.

Wüthrich gewann zahlreiche Preise, darunter mehrmals den Kompositionspreis an den Internationalen Kompositionswettbewerben Boswil, den Grand Prix Paul Gilson de la Communauté radiophonique des programmes de la langue francaise, den Spartenpreis für Musik des Kantons Basel-Landschaft, und er war einer der Nominierten für den Schweizer Musikpreis 2016.

Die Lage bessert sich – nicht überall

Das m4music-Festival tat sich bei seiner 22. Ausgabe einmal mehr als Konzertort und Branchentreff hervor. Während die Musik positive Zeichen setzte, gaben sowohl der Musikjournalismus als auch das Konzertgeschäft Anlass zur Sorge.

Die Zahlen waren einmal mehr beeindruckend: Nicht nur rund 1000 Vertreter der Musikbranche, sondern auch an die 6000 Fans besuchten die 22. Ausgabe des dreitägigen Popmusikfestivals m4music in Lausanne und Zürich. Während namentlich die Zürcher Folkband Black Sea Dahu und das zwischen Rock, Rap, Pop und Noise agierende Winterhurer Duo Ikan Hyu für musikalische Höhepunkte besorgt waren, wurde an den gut dreissig Veranstaltungen des Konferenzteils über so unterschiedliche Themen wie Auftrittsmöglichkeiten in Europa, das (Über-)Leben als Songwriterin oder die aktuellen Absatzahlen im Musikbusiness diskutiert.

Streaming auf dem Vormarsch

Im Panel «Der Musikmarkt 2018, 2019 und darüber hinaus» lautete die Erkenntnis: Die Lage bessert sich. Wachstumsmotor sind nicht mehr die CD-Verkäufe oder die Downloads, sondern das Streaming-Geschäft. Im vergangenen Jahr hat der Schweizer Tonträgermarkt einen Umsatz von rund 170 Millionen Franken getätigt – das sind 3,7 Prozent mehr als im Vorjahr. Laut Ivo Sacchi, dem Managing Director von Universal Music Schweiz, gibt es Musikgattungen, die bis zu 95 Prozent ihrer Tonträgereinnahmen aufgrund von Streaming erzielen. «Das gilt insbesondere für Urban, Deutsch-Rap und Hip Hop.» Ein etwas anderes Bild zeichnete Marc Lynn, Bassist der Rocktruppe Gotthard: «Rockfans wollen nach wie vor das physische Produkt in den Händen halten können.» Er schätzte, dass sich rund 70 Prozent der Fans die Musik von Gotthard immer noch auf Vinyl oder CD zulegen würden. Das unterscheide sich jedoch von Kontinent zu Kontinent. «In Südamerika wird fast nur noch gestreamt.» Universal-Vertreter Sacchi zweifelt nicht daran, dass sich der Trend zum Streaming fortsetzen werde, auch in der Schweiz: «Das Potenzial ist bei Weitem noch nicht ausgeschöpft.» Dafür spricht alleine schon die Tatsache, dass wöchentlich 15 000 Songs auf Streaming-Portale wie Spotify hochgeladen werden.

Musikjournalismus im Krebsgang

Weniger erfreulich präsentierte sich hingegen die Situation im Musikjournalismus. Beim Panel zum Thema kristallisierte sich vor allem eine gewisse Ratlosigkeit heraus. Linus Volkmann, der bis letztes Jahr für das nun eingestellte Musikmagazin Intro tätig war, erklärte: «Der Musikjournalismus hat seine Gatekeeper-Funktion eingebüsst. Dementsprechend kommen die jungen Zielgruppen von heute ohne Printprodukte aus.» Dennoch oder gerade deshalb zeigte sich Ane Hebeisen, Pop-Redaktor bei der Tageszeitung Der Bund, überzeugt, Musikjournalismus sei nach wie vor nötig – und zwar mehr denn je. «Es braucht Schreiberinnen und Schreiber, die Vertiefung schaffen und die Türe zu anderen Musikwelten aufstossen.» Tatsache ist aber, dass etwa der Tages-Anzeiger seit vergangenem Jahr kein Budget mehr für freie Musikjournalisten hat. Volkmann, der auch als Buchautor tätig ist, vermochte dem Niedergang des Musikjournalismus allerdings auch Positives abzugewinnen: «Wer Bock hat, über Musik zu publizieren, kann das jetzt einfach machen.» Etwa mittels eines Youtube-Kanals oder eines Blogs.

Clubs vom Aussterben bedroht

In seiner Keynote «Monopoly im globalen Konzertgeschäft» beschäftigte sich der unabhängige Konzertagent Berthold Seliger aus Berlin mit seiner Branche, die noch vor wenigen Jahren als Goldgrube gepriesen wurde. Seit 2012 würden nun allerdings Grosskonzerne auf diesem Gebiet laufend an Einfluss gewinnen. Während kleine Clubbetreiber versuchten, Künstlerinnen und Künstler nachhaltig aufzubauen, seien Riesenplayer wie Live Nation nur am Geschäft interessiert. Und das mit gutem Grund: «Ein Prozent aller Künstler generiert 60 Prozent aller Konzerteinnahmen», wusste Seliger. Eine Tatsache, die ihn eine staatlich verordnete Solidaritätsabgabe für unabhängige Clubs und Veranstalter fordern liess. «Und zwar für jedes Ticket, das mehr als 50 Euro kostet.» Das sei eigentlich unausweichlich, weil die örtlichen Clubs und Veranstalter zunehmend eine aussterbende Gattung darstellten. Dass sich die Situation von selbst bessert, glaubte Seliger nicht.

Stadt-Land-Graben

Und wie bewertete Festivalleiter Philipp Schnyder von Wartensee die 22. Ausgabe dieser Veranstaltung des Migros-Kulturprozents? «Es waren drei lebendige, intensive Tage mit tollen Entdeckungen von Schweizer Talenten», gab er zu Protokoll. Aufgefallen sei ihm insbesondere, wie offen viele der rund 1000 Vertreter der nationalen und internationalen Musikbranche aufeinander zugegangen seien. «Man begegnet sich je länger je stärker nicht als Konkurrenten, sondern sieht in erster Linie vielfältige Möglichkeiten zur Zusammenarbeit.» Kritischer sah er hingegen eine andere Entwicklung: Zwar gebe es keinen Graben mehr zwischen Musikern aus der Deutschschweiz und der Romandie, dafür scheine der Austausch zwischen Künstlern aus der Stadt und solchen vom Land immer mehr zu harzen. Schnyder zog jedoch eine positive Gesamtbilanz: «Seit je ist es die Philosophie von m4music, jüngere und ältere Musikschaffende an unserem Festival zusammenzubringen. Und das läuft.»

Aus für Kulturpreis der Bernburger

Er war mit 100’000 Franken einer der höchstdotierten Kulturpreise weit über die Schweiz hinaus. Nun ist laut einer Meldung der «Berner Zeitung» aber Schluss damit. Das Geld soll anders verteilt werden.

Wappen der bernischen Gesellschaften 1796, Zeichnung von Franz Niklaus König (Nachweis s. unten)

Die Strategieänderung geht laut der Zeitung auf Patrizia Crivelli zurück, die seit einem Jahr im Amt befindliche Leiterin der Fachstelle Kultur und Gesellschaft der Burgergemeinde. Das Amt wurde als «burgerliches Pendant zur städtischen Kultursekretärin» (Berner Zeitung) neu geschaffen. Die beiden Amtsinhaberinnen von Burgergemeinde und Stadt, Crivelli und Franziska Burkhardt, kennen sich. Sie waren beide früher für das Bundesamt für Kultur tätig.

Der mit 100’000 Franken dotierte Kultupreis der Burgergemeinde Bern wurde im Juni 2018 zum 30. und letzten Mal verliehen und ging an das Kleinkunsttheater «La Cappella», eine renommierte Berner Bühne für Kabarett, Chanson und Kleinkunst. Frühere Preisträger waren unter anderen die Camerata Bern, die Geigenbauschule Brienz, das Swiss Jazz Orchestra und das Konzertlokal Mühle Hunziken.

 

Wappen der bernischen Gesellschaften 1796, Zeichnung von Franz Niklaus König
Quelle:
Collection Gugelmann/wikimedia commons
 

Musikmesse 2019

Vom 2. bis 5. April 2019 wird das Frankfurter Messegelände zum Showroom der Instrumentenbranche – und zum Treffpunkt für Hersteller, Händler, Professionals und Musiker aus allen Teilen der Welt. Für Leserinnen und Leser der Schweizer Musikzeitung gibt es Eintrittsgutscheine (s. unten).

Impression von 2018: Domsingschule im der Galleria. Foto: Messe Frankfurt GmbH/Pietro Sutera,SMPV

Die Musikmesse findet in diesem Jahr erstmals an vier Werktagen (Dienstag bis Freitag) statt. Sie setzt damit mehr denn je auf den fachlichen Austausch internationaler Professionals und schärft ihren Markenkern als grösste europäische Fachmesse der Musikwirtschaft. In diesem Bestreben öffnet die Musikmesse erstmals seit 2015 wieder komplett zeitgleich mit der Prolight + Sound, der «Global Entertainment Technology Show».

Auch nach der Messe bleibt es musikalisch in Frankfurt. Zum vierten Mal präsentiert das «Musikmesse-Festival» Highlight-Konzerte in 50 Locations und auf dem Messegelände. Mit dabei: Die Talente des Internationalen Deutschen Pianistenpreises sowie – in einem grossen Abschlusskonzert – Soul-Legende Gregory Porter und die Neue Philharmonie Frankfurt.

Neue Hallenaufteilung entlastet den Schrittzähler

Besucher der Musikmesse 2019 dürfen sich über verkürzte Wege freuen. Die Halle 3 bündelt auf zwei Ebenen ein breites Spektrum von Pianos und Keyboards über Drums + Percussion, Gitarre und Bass, Holz- und Blechblasinstrumenten, Streichinstrumenten, Harmonikainstrumenten sowie Noten. Erstmals ist der gesamte Audio-Bereich auf einer Hallenebene konzentriert: So finden Besucher in Halle 8.0 sowohl Synthesizer und Recording-Equipment als auch Produkte rund um Live-Beschallung.

Neu ist die gemeinsame «Networking Area» für Musikmesse und Prolight + Sound in Halle 4.1, die sich gezielt an Händler sowie Entscheider der Branche richtet. Mit aufwendig gestaltetem Lounge-Konzept bietet sie den idealen Rahmen für Geschäftsgespräche in entspannter Atmosphäre.

Voller Einsatz für die musikalische Bildung

Das neue «Music Education Center» im Congress Center Messe Frankfurt schafft eine zentrale Plattform für die Themen Nachwuchsförderung und Weiterbildung. Zu den Highlights zählt der Fachtag KlassenMusizieren (Freitag, 5. April), der Anregungen für modernen, praxisorientierten Unterricht gibt. Am selben Tag prämiert der Europäische Schulmusikpreis fortschrittliche Projekte im Bereich des methodisch-kreativen Arbeitens mit Musikinstrumenten. Darüber hinaus finden Workshops und Seminare rund um Musiktherapie sowie erstmals die Preisverleihung zum Wettbewerb Neue Therapie-Instrumente statt.

Für junge musikalische Entdecker bietet das Nachwuchsprojekt «Discover Music» eine Entdeckungsreise in die Welt der Töne und Klänge. Unter pädagogischer Anleitung von erfahrenen Mitgliedern der Frankfurt Music Academy können bereits Schulkinder Instrumente nach Lust und Laune ausprobieren.

Die «SongsCon Frankfurt» gibt im Rahmen der Musikmesse Songwritern und Produzenten Hilfestellung beim Aufbau ihrer professionellen Karriere. Zu den Programmpunkten zählen ein A&R-Panel mit Entscheidern von Plattenlabels, Songwriting Camps und Masterclasses sowie eine Listening Session, bei der sich kreative Musiker Experten-Feedback zu ihren Kompositionen einholen können. Ebenso geht der «European Songwriting Award» in eine neue Runde. Bei der Award-Show mit Live-Finale (5. April) können Songwriter und Produzenten ihre Kompositionen vor einer hochkarätig besetzten Jury mit internationalen A&Rs vorstellen. Für den Gewinner geht es direkt ins Studio: Es winkt ausserdem Radio- und Online-Promo für die besten Songs.

Musik auf dem Gelände und in der City

Neben Workshops, Masterclasses und Tutorials bietet die Musikmesse den gesamten Tag Live-Musik nationaler und internationaler Künstler.

Abends wird das Messegelände zum Epizentrum des «Musikmesse-Festivals» – auf der Bühne stehen nationale und internationale Acts wie Pop-Rock-Legende Tony Carey (4.4., Festival Arena), Rap-Legende Samy Deluxe (4.4., Festhalle Frankfurt), ein DJ-Set von Mousse T. & Glasperlenspiel (5.4. Festival Arena) sowie die international erfolgreiche A-cappella-Band The Real Group (3.4., Festival Arena). Auch in 50 Frankfurter Clubs und Event-Locations finden insgesamt rund 100 Konzerte im Rahmen des Festivals statt. Besucher der Musikmesse erhalten ein Gratis-Festivalbändchen, mit dem sie die Events des Musikmesse-Festivals vergünstigt oder sogar kostenfrei besuchen können.

Zur feierlichen Eröffnung bietet das Grand Finale des Internationalen Deutschen Pianistenpreises einen Leckerbissen für Freunde hochkarätiger Klaviermusik (1. April, Alte Oper Frankfurt). Begleitet durch die Philharmonie Baden-Baden unter der Leitung von Dirigent Douglas Bostock zeigen junge Spitzenpianisten ihr Können. Auf dem Programm stehen das Klavierkonzert Nr. 2 op. 18 in c-Moll von Rachmaninoff sowie das Klavierkonzert Nr. 1 op. 15 in d-Moll von Brahms.

Musikmesse Plaza rockt den Samstag

Am Samstag nach der Musikmesse (6. April) präsentiert die Musikmesse Plaza ein völlig neues Veranstaltungskonzept, das ganz auf Musikbegeisterte aller Altersstufen abzielt. Gemeinsam mit Partnern aus der Kreativbranche realisiert die Messe Frankfurt einen Pop-up Market mit vielfältigen Themenwelten und Direktverkauf: von Vintage-Instrumenten über Tonträger bis hin zu Lifestyle-Produkten. Zum Höhepunkt einer Woche voller Musik und Entertainment erwartet Musikfans das Abschlusskonzert des US-amerikanischen Soul-Künstlers Gregory Porter, der erstmals gemeinsam mit der Neuen Philharmonie Frankfurt auftritt.

Alle weiteren Informationen zur Musikmesse unter www.musikmesse.com

Leserinnen und Leser der Schweizer Musikzeitung, welche die Musikmesse 2019 besuchen möchten, senden ein Mail mit dem Betreff «Musikmesse 2019» bis am 28. März 2019 an die E-Mail-Adresse sk@tf-solutions.ch (Kontaktperson: Frau Susanne Kiene) und erhalten Eintrittsgutscheine (solange Vorrat).

«Schloss Dürande» wieder auf der Bühne

Othmar Schoecks letzte Oper wurde in der Fassung Micieli/Venzago am Meininger Staatstheater erstmals szenisch aufgeführt.

Kaum vorstellbar, dass eine Oper, von der man sagt, sie sei das Hauptwerk eines der bedeutendsten Schweizer Komponisten des 20. Jahrhunderts, nach ihrer Uraufführung an der Berliner Staatsoper und einem Zürcher Fiasko für 76 Jahren aus dem Repertoire verschwindet. Nur wer genauer hinsieht, sich die Umstände vergegenwärtigt und das originale Libretto aufmerksam durchgeht, wird rasch einen Eindruck davon bekommen, was geschah und warum es geschah. Trotz zahlreicher, vielfach vergeblicher Interventionen ging Othmar Schoeck als Komponist mit einem von Hermann Burte geschaffenen Textbuch allzu sorglos um: die Möglichkeit einer exponierten Inszenierung vor Augen und vermutlich auch bar jeder zeitgeschichtlichen Realitätseinschätzung. Der gesamte Schloss-Dürande-Text wird (mal deutlich, mal subkutan) von Burtes völkischer Gesinnung durchzogen, aber mehr noch ist er qualitativ unglaublich dürftig. Selbst Hermann Göring zeigte sich per Telegramm verwundert darüber, wie die am 1. April 1943 uraufgeführte Oper bzw. das ihr zugrunde liegende, als «aufgelegten Bockmist» bezeichnete Libretto von der Intendanz angenommen werden konnte.

Mit der Aufführung im braunen Berlin war die Oper freilich nach dem Zweiten Weltkrieg verbannt, obwohl schon nach der ersten Vorstellung klar war, dass es sich musikalisch um eine bedeutende Partitur handelte. Eine Entnazifizierung konnte indes nicht gelingen; die Tatsachen standen dem Werk ebenso nachhaltig entgegen wie die ungelenken Versuche, Gutgläubigkeit des Komponisten für dessen sträfliche Bedenkenlosigkeit ins Feld zu führen. Umso erstaunlicher ist, dass Schoecks Schloss Dürande in der gängigen Literatur zwar vernichtend besprochen wird, aber immer auch eine gewisse Neugier an der Musik bestehen bleibt. Zu Recht, wie nun am Meininger Staatstheater zu hören war. Auf den Pulten lag dabei eine Partitur mit einem von Francesco Micieli neu eingerichteten und von Mario Venzago in den Gesangslinien vorsichtig eingearbeiteten Text. Wissenschaftlich aufgearbeitet und begleitet in zwei vom Schweizerischen Nationalfonds unterstützten Publikationen ist so aus der Problemoper eine geschichtlich verspätete Grand opéra geworden: Im Zentrum steht das Schicksal des von falscher Bruderliebe geleiteten Renald Dubois (zunächst noch als um die Schwester besorgter gräflicher Jäger, später glühender Revolutionär in eigener Sache), der das tragische Ende aller bestimmt. Vier unterschiedliche Akte sind zu hören, von filmmusikalischen Adaptionen und erstaunlich retrospektiven Momenten über wagnersches Wehen bis hin zum Jazz der 1920er- und 1930er-Jahre. Schoeck fasst damit ein wahrlich «langes» 19. Jahrhundert zusammen und geht darüber hinaus – ohne Eklektizismus, wohl aber in der Vorstellung der breitestmöglichen Verfügbarkeit.

Was zunächst verwundert, gewinnt indes an Zusammenhang und eigenständiger, ja, eigenwilliger Konsistenz. Doch Fragen bleiben offen. So hat Micieli mit seiner Neufassung zwar das auf einer Eichendorff-Novelle beruhende Libretto trefflich gerettet. Freilich konnte er nicht dort bereinigen, wo schon im Original der Text retardiert und Schoeck ihm in der Partitur (zu) lange folgt. An der musikalisch-dramatischen Substanz aber wollte diesmal niemand den Rotstift ansetzen. So blieb etwa auf dem Finale ein leichter Schatten, wenn Renald vom sterbenden Diener Nicolas die Wahrheit über seine Schwester erfährt. Hier wird bei zukünftigen Inszenierungen die Regie (möglicherweise multimedial?) Lösungen finden müssen. Apropos Zukunft: Das Schloss Dürande hat in dieser neutralisierten, gelegentlich noch immer zu reimfreudigen Form eine Chance verdient, sich auch auf anderen Bühnen zu bewähren. Schon Brahms hatte das kleine, aber feine Meiningen für seine 4. Sinfonie zur Uraufführung gewählt, um sorgsam zu prüfen. Ein Repertoire-Stück wird Schoecks letzte Oper wohl aber dennoch nicht werden. Sie resümiert allein schon bei der Wahl des Sujets zu retrospektiv, zumal in einer Zeit, in der die Welt in Flammen stand. Der Premieren-Erfolg der Produktion (Regie: Intendant Ansgar Haag, musikalische Leitung: GMD Philippe Bach) war jedenfalls vollauf gerechtfertigt mit einer solide begleitenden, jedoch kaum interpretierenden Inszenierung, einer in sich respektablen Ensembleleistung und einer hervorragend disponierten Hofkapelle.

Weitere Vorstellungen
29. März, 28. April, 8. und 17. Mai, 27. und 30. Juni, 6. Juli 2019
meininger-staatstheater.de

Auszeichnung für Volksschule Kriens

Zum neunten Mal werden im Kanton Luzern Anerkennungspreise zur Förderung von innovativen und fortschrittlichen Volksschulen verliehen. Prämiert wird auch ein Musikprojekt der vier Krienser Zentrumsschulhäuser.

Kriens/LU. Foto: chrisaliv/wikimedia commons,SMPV

In den vier Krienser Zentrumsschulhäusern lernen zurzeit rund 300 Kinder aus 58 Nationen. Sie unterscheiden sich in Kultur, Sprache, familiären Rahmenbedingungen und sozialer Schicht. Das Lehrerteam hat in diesem Umfeld im Herbst 2016 das Projekt «Kultur im Zentrum», kurz KiZ ins Leben gerufen. Im Sommer 2017 starteten 18 Klassen (vom Kindergarten bis zur 6. Klasse) ins erste Projektjahr.

Während die Erst- und Zweitklässler klassenübergreifende Kulturprojekte mit Musik, Tanz und Spiel durchführten, hatten die Dritt- und Viertklässler die Möglichkeit, Ateliers in Tanz, Theater, Chor und Musik zu besuchen. In der 5. und 6. Klasse erlernten die Schülerinnen und Schüler ein Instrument ihrer Wahl und probten im gemeinsamen Orchester.

Die Jury lobte, wie in dem Projekt Kultur ein Element für soziale Integration und Vielfalt wird und wie Schule und die Musikschule durch die Zusammenarbeit näher zusammenrücken.

Bildnachweis: chrisaliv / wikimedia commons

Musikrat unterstützt Rahmenabkommen

Der Schweizer Musikrat SMR hat Vor- und Nachteile des Institutionellen Abkommens zwischen der Schweiz und der EU geprüft. Er kommt zum Schluss, dass die Vorteile auch für die Musikszene klar überwiegen.

Foto: Rainer Sturm/pixelio.de

Der SMR ist der Auffassung, dass «mit dem vorliegenden Entwurf ein gutes Verhandlungsergebnis erzielt wurde, welches geeignet ist, die Interessen der Schweiz unter Berücksichtigung unserer direkten Demokratie zu wahren». Mit diesem Abkommen würde die so eminent wichtige Rechtssicherheit für beide Seiten geschaffen und der Zugang zum europäischen Markt gesichert.

Das Wachstum des Kreativ- beziehungsweise des Musiksektors werde in den nächsten Jahren signifikant an Dynamik gewinnen, schreibt der SMR weiter. Deshalb sei aus Sicht des Musiksektors alles daran zu setzen, dass die Vorteile der Personenfreizügigkeit für die Schweiz erhalten bleiben – in diesem Fall durch die Unterzeichnung des Abkommens. Nebst der Personenfreizügigkeit ist für den Musiksektor der Zugang zu den Förder- und Forschungsprogrammen der EU wie Creative Europe und Horizon 2020 (beziehungsweise deren Nachfolgeprogramme) elementar, da sie für den Sektor gleichbedeutend mit dem Marktzugang sind.

Mehr Infos: www.musikrat.ch

Bildnachweis: Reiner Sturm / pixelio.de

Wie im Teilchenbeschleuniger

Im Theater Basel läuft die Oper «Diodati. Unendlich» bis am 8. April. Die dauererregte Musik im Auftragswerk von Michael Wertmüller fordert alle Beteiligten aufs Höchste.

Statisterie des Theaters Basel, Holger Falk, Sara Hershkowitz, Seth Carico. Foto: Sandra Then

Der Abend startet von null auf hundert. Während Lucas Niggli am Schlagzeug einen durchgehenden Beat mit vertrackten Akzenten trommelt, singt der homofon geführte Chor des Theaters Basels (Leitung: Michael Clark) rhythmisch prägnante Linien. Hammond Orgel (Dominik Blum), Bass (Marino Pliakas) und E-Gitarre (Yaron Deutsch) werfen Akkorde ein, die wie Störfeuer wirken und die Grenzen sprengende Musik weiter anheizen. Für das Schweizer Trio Steamboat Switzerland hat Michael Wertmüller schon viele Stücke geschrieben und dabei die Grenzen zwischen Neuer Musik, Jazz und Rock aufgelöst. In seiner Oper Diodati. Unendlich (Libretto: Dea Loher), die das Theater Basel in Auftrag gegeben hat, ergänzt er die Formation mit einer E-Gitarre und platziert sie im Orchestergraben, damit sie gemeinsam mit dem extrem beweglichen Sinfonieorchester Basel diese rhythmische Energie auf die Bühne und in den Zuschauerraum schicken. Die Musik hat fast immer einen hohen Puls. Sie ist dauererregt, arbeitet mit der Schichtung von verschiedenen Metren und Rhythmen und führt die beteiligten Musiker technisch an die Grenze des Machbaren. Umso erstaunlicher, wie souverän Dirigent Titus Engel, der am Haus schon Karlheinz Stockhausens Donnerstag aus Licht unaufgeregt leitete, sich durch diese hochkomplexe Partitur bewegt. Und mit welcher Präzision alle Akteure diese wilden, rhythmisch verschachtelten Eruptionen zum Klingen bringen.

Hohe Reizdichte

Dea Lohers Libretto berichtet vom legendären Besuch englischer Literaten im Jahr 1816 in der Villa Diodati am Genfer See. Die illustre Runde um Lord Byron berauscht sich an Opium und an den Gesprächen. Wegen des schlechten Wetters bleiben sie im Haus, debattieren über künstliches Leben und erzählen sich Schauergeschichten. In der Schweizer Idylle entstehen in diesem Sommer Mary Shelleys Roman Frankenstein oder der moderne Prometheus und die Kurzgeschichte Der Vampyr, geschrieben von Byrons Leibarzt John Polidori. Loher verschränkt in ihrem Text diesen historischen Schauplatz mit dem Cern im Kanton Genf, wo im 27 Kilometer langen Teilchenbeschleuniger physikalische Grundlagenforschung betrieben wird. In ihrer Inszenierung lässt Regisseurin Lydia Steier beide Ebenen sichtbar werden. Flurin Borg Madsen bringt am Theater Basel ein Labor auf die Bühne, in dessen Mitte ein Zimmer der historischen Villa Diodati nachgebaut ist. Hier fahren Wissenschaftler in Schutzanzügen zu den ersten Schlagzeugimpulsen die leblosen Literaten auf Sackkarren herein und reanimieren sie (Kostüme: Ursula Kudrna).

Eigentlich werden die Figuren aber durch Wertmüllers Musik zum Leben erweckt. Dabei arbeitet der Komponist mit schnellen Schnitten, die oft vom Schlagzeug geschärft werden. Die Pausen sind kurz, die Reizdichte ist hoch, alles passiert gleichzeitig! Einen grösseren Spannungsbogen baut der Schweizer Komponist aber nicht auf. Er setzt auf einzelne Bausteine, die für sich stehen und durchaus unterschiedlich gestaltet sind. Kristina Stanek singt als noch unverheiratete Mary Godwin in opernhaft gezogenen Linien von ihrem verstorbenen Kind; die von Lord Byron schwangere Claire Clairmont (bis in stratosphärische Höhen glasklar: Sara Hershkowitz) leckt zur hochgepeitschten Musik seinen Schritt, ehe Byron von den Wissenschaftlern ein blinkendes Gerät um die Hüfte geschnallt bekommt, das ihn zusätzlich stimuliert. Mal sorgt Michael Wertmüller mit Loops für Verdichtung, mal nimmt er für einen Moment das Tempo heraus, um kurz danach wieder einen neuen musikalischen Mix zu kreieren. Mit atemberaubender Geschwindigkeit folgt Szene auf Szene. Rolf Romei als Mary Godwins Freund Percy Bysshe-Shelley mit Mittelscheitel und Nickelbrille singt strahlende Spitzentöne dazu. Seth Carico ist mit seinem mächtigen Bassbariton ein markanter Leibarzt Polidori, der Lord Byron im zweiten Teil in Netzstrümpfen und High Heels seine Liebe erklärt.
 

Ekstatisches Empfinden

Im exquisiten Solistenensemble ist Holger Falk als anarchistischer Lebemann George Gordon Noel Lord Byron das Kraftzentrum. «Das grosse Ziel des Lebens ist Empfinden. Zu spüren, dass wir existieren», formuliert er im zweiten Teil, in einer der wenigen ruhigeren Szenen, sein Credo im Sprechgesang. Das sexuelle Verhältnis mit seiner Halbschwester Augusta Leigh (koloraturengeschärft: Samantha Gaul) zelebriert dieser Byron genauso selbstverständlich, wie er Orangen an seiner nackten Brust und in seinem Schritt reibt. Rausch und Ekstase als Kern des Lebens? Einzelne Puzzleteile entfalten in dieser ultrahocherhitzten Basler Vorstellung grosse Theatralik, wenn sich beispielsweise Schlagzeuger Lucas Niggli und Sara Hershkowitz als hochschwangere, in Wehen zuckende Claire Clairmont ein spektakuläres Schlagzeug-Koloratur-Battle liefern oder wenn das wiederbelebte Kind unter grossem Pathos als Engel mit dunklen Flügeln von Mary Godwins OP-Tisch aufersteht. Eine Verbindung zwischen all den Elementen, die wie im Teilchenbeschleuniger umherschiessen, gelingt an diesem Abend nicht. Aber vielleicht ist das auch zu konservativ gedacht für diesen herausfordernden, phasenweise auch überfordernden Musiktheaterabend.

Lehnert folgt in Zürich auf Karlen

Diana Lehnert übernimmt auf Anfang April 2019 die Leitung des Ressorts E-Musik im Zürcher Präsidialdepartement. Das Ressort ist zuständig für die sogenannte «klassische» Musik. Diana Lehnert folgt auf René Karlen, der in Pension geht.

Foto: zVg

René Karlen geht Ende März 2019 auf eigenen Wunsch frühzeitig in Pension. Er leitete das Ressort seit Sommer 2002. Seine Nachfolgerin Diana Lehnert studierte Musikpädagogik und Orchestermusik an der Hochschule für Musik Detmold und der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) und war unter anderem als freischaffende Flötistin und Dramaturgin tätig. Zuletzt leitete sie seit 2008 den Bereich Musikvermittlung des Luzerner Sinfonieorchesters. Neben der künstlerischen Leitung bringt sie Erfahrungen aus der Öffentlichkeitsarbeit und dem Kulturjournalismus mit. Diana Lehnert wohnt in der Stadt Zürich.

Das Ressort E-Musik der Abteilung Kultur im Präsidialdepartement ist für die klassische Musik zuständig und fördert in diesem Bereich das Konzertleben der Stadt Zürich. Nebst der Förderung von Aufführungen mit Unterstützungsbeiträgen ist es Organisatorin von drei eigenen Konzertreihen.

Fairplay vom Ständerat gefordert

Der Ständerat berät am 12. März die Revision des Urheberrechtsgesetzes. Die Kulturschaffenden wehren sich gegen einen Antrag, wonach keine Urheberrechtsvergütungen auf Empfangsgeräten in Hotels und Ferienwohnungen mehr erhoben werden sollen, obwohl Gäste in solchen Unterkünften für die Nutzung von Musik und Filmen auf dort vorhandenden Geräten zahlen.

Social-Media-Kampagne der Musikschaffenden Schweiz. Meme: Sonart

«Besitzer von Hotels und Ferienwohnungen würden in Zukunft keine Urheberrechtsvergütungen mehr bezahlen», schreibt Swisscopyright in der heutigen Medienmitteilung. Und weiter: «Über diese Idee, eine geschuldete Entschädigung zugunsten der Hoteliers fallen zu lassen, entscheidet der Ständerat am kommenden Dienstag. Musikschaffende, Filmemacher, Schauspieler und andere Kulturschaffende wären die Geprellten. Sie würden sodann mit ihrer Arbeit die Hotellerie in der Schweiz subventionieren, anstatt für die geschäftliche Nutzung ihrer Werke fair entschädigt zu werden.

Der Antrag basiert auf einer parlamentarischen Initiative von Philippe Nantermod, FDP-Nationalrat VS. Die kleine Kammer würde damit ein Präjudiz schaffen: Das Bundesgericht hat im Dezember 2017 entschieden, dass für die Verbreitung von Radio- und Fernsehprogrammen in Hotelzimmern oder Ferienwohnung weiterhin eine Vergütung bezahlt werden muss, wenn die dazu notwendigen Geräte wie Fernseher oder Radios vom Hotelier bzw. Vermieter zur Verfügung gestellt werden. Anders als von den Initianten behauptet, handelt es sich hier nicht um Privatgebrauch.
 

Internationales Recht würde missachtet – Schweizer Kulturschaffende wären benachteiligt

Ein Gutachten der Universität Lausanne im Auftrag von Swisscopyright, dem Verbund der fünf Schweizer Verwertungsgesellschaften, stellt fest: Der im URG neu geschaffene Artikel widerspräche der Berner Übereinkunft, einem völkerrechtlichen Vertrag zum Schutz von Werken der Literatur und Kunst; aus diesem Grund könnte dieser nur für die Schweizer Kulturschaffende gelten, wenn die Schweiz ihre internationalen Verpflichtungen einhalten will. Die Schweizer Kulturschaffenden wären also diskriminiert. Es würde eine paradoxe Situation entstehen: Schweizer Künstlerinnen und Künstler erhielten keine Vergütungen mehr, die Hotels müssten aber für Werke ausländischer Kulturschaffender bezahlen. Die Regelung würde auch weitere internationale Abkommen missachten: das World Copyright Treaty WCT und das WTO-Freihandelsabkommen TRIPS. Dies könnte wirtschaftliche Sanktionen gegen die Schweiz zur Folge haben.»

Keine Forderung seitens der Kantone

Zudem führt Swisscopyright aus: «Der neue Artikel im URG sollte laut Vorschlag auch Spitäler und Gefängnisse von der Urheberrechtsvergütungen befreien,» und hält fest, weder kantonale Gefängnisinstitutionen noch Spitäler forderten dies, keine der Institutionen habe erklärt, die Entschädigung der Kulturschaffenden nicht mehr entrichten zu wollen: «Einmal mehr: Hier würde einzig auf Betreiben der Hotellerie für diese eine Ausnahme geschaffen. Für das Kulturschaffen würde diese ungerechtfertigte Massnahme grossen Schaden anrichten. Swisscopyright fordert die Ständerätinnen und Ständeräte zum Fairplay auf. Diese Bevorteilung der Hoteliers ist nicht nötig und auch nicht sachgerecht.

Ein hart errungener Kompromiss steht auf dem Spiel

Der Antrag verletzt schliesslich den hart ausgehandelten und fragilen Kompromiss der Arbeitsgruppe zum Urheberrecht (AGUR 12). Die Forderung, Hoteliers hier (plötzlich) auszunehmen, gelangte zu einem sehr späten Zeitpunkt im Nationalrat in die Gesetzesvorlage. Um den Kompromiss zu ermöglichen, haben Urheber und Rechteinhaber jedoch vorher viele Konzessionen gemacht.»

Soweit die Medienmitteilung von Swisscopyright, des Verbundes von ProLitteris, SSA, Suisa, Suissimage und Swissperform.
 

Offensive der Musikschaffenden

Auch die Musikerinnen und Musiker wehren sich in einer von Sonart – Musikschaffende Schweiz orchestrierten Aktion ausdrücklich gegen diesen Antrag: «Wir subventionieren nicht die Tourismusindustrie!» Sie fordern den Ständerat auf, den Antrag Nantermod abzulehnen. Sonart ruft dazu auf, sich an der Kampagne in sozialen Netzwerken zu beteiligen und sich am Montag, 11. März, zwischen 11 und 13 Uhr auf dem Bundesplatz in Bern zu einer Flyerverteilaktion zusammen mit den Filmschaffenden zu treffen.
 

Weitere Informationen dazu:

https://www.sonart.swiss/de/projekte-kampagnen/alle-0/urg-revision-12/

 

Nachtrag 12. März 2019

Der Ständerat hat beschlossen, die Beratung zu verschieben. Wie die SDA schreibt, will er «die Entwicklung in der EU abwarten, bevor er über die Revision des Urheberrechts entscheidet‘. Und weiter: «Grund für den Entscheid ist eine umstrittene Ergänzung, welche die Kommission angebracht hatte: Sie wollte Internetplattformen wie Google und Facebook zugunsten der Medienverlage zur Kasse bitten, wenn sie Textanrisse und Hinweise auf Artikel veröffentlichen. Der Ständerat befand, der Vorschlag sei nicht ausgegoren.»

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